The new world’s climax III
de Barthélémy Toguo
À chaque passage de frontière, un tampon sur le passeport et l’empreinte digitale. Ici, le doigt qui a servi à l’empreinte est la trace du gros orteil de l’artiste. Et je pense à Aimé Césaire qui écrit, dans le Cahier d’un retour au pays natal :
Et je me dis Bordeaux et Nantes et Liverpool et New York et San Francisco
pas un bout de ce monde qui ne porte mon empreinte digitale
et mon calcanéum sur le dos des gratte-ciel et ma crasse
dans le scintillement des gemmes !
Qui peut se vanter d’avoir mieux que moi ?
Virginie. Tennessee. Géorgie. Alabama