Dans mes veines ce n’est pas du sang qui
coule, c’est l’eau, l’eau amère des océans
houleux…
Des bonaces, des jours pleins gonflent
ma poitrine, préludes aux blancs vertiges
des ouragans…
Des poulpes étirent la soie crissante de
leurs doigts et leurs yeux illunés clignotent
par mes yeux…
Des galions pourris d’or, des mâts, des
éperons de fer passent en tumulte dans
des marées énormes…
Tous les anneaux mystiques jetés aux
lagunes adriatiques, je les ai pour les donner
à celle que j’aime…
J’ai des ressacs mugissants dans mes mains
aux heures d’amour…
Et trop souvent j’étreins d’irréelles écumes
blanches qui fuient sous mon désir de chair…
Jean Venturini
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