Voyage au pays de l’envie de Frédéric Marcou

Par Fildediane @fildediane

Titre : Voyage au pays de l’envie

Auteur : Frédéric Marcou

Éditeur : Autoédité

Genre : Nouvelles, noir, jeunes adultes

Format : Epub

Nombre de pages : 40

4ème de couverture :

« Ce livre est un recueil de cinq nouvelles fantastiques teintées de science-fiction. Il se veut ancré dans la réalité tout en laissant une large place à l’imagination et à l’imaginaire. »

Mon avis :

Merci à l’auteur, Frédéric Marcou de m’avoir proposé de découvrir son écriture

L’histoire : L’auteur nous conte 5 nouvelles

  1. Il ne vous reste plus qu’à signer : Dès les premières lignes cette nouvelle ai présenté comme « l’adaptation libre d’une biographie du Dalaï-Lama »
  2. Damnation : Dans cette nouvelle, le personnage semble revivre inlassablement la même situation qui l’exténue au point qu’il termine à l’infirmerie avec peut-être un léger espoir…
  3. Rêve impromptu : Tout droit sorti d’un rêve de l’auteur, cette nouvelle se veut fantastique et surtout venu d’ailleurs aux confins de nos galaxies… le jeune héros évolue avec espoir.
  4. Homo sapiens sapiens neandertalis : Des scientifiques découvrent une chose étonnante
  5. Une autre forme de mort : L’homme et la toute fin…

La Plume, le Scénario :

Le titre du recueil m’a poussé à croire que ces nouvelles allaient traiter du sujet de l’envie, effectivement j’ai retrouvé ce thème dans presque toutes les nouvelles. Dans « Damnation » certainement l’envie de s’évader; dans rêve impromptu celui d’être un magicien; dans « Homo Sapiens… » l’envie d’une découverte mondiale et considérable pour l’humanité et dans la dernière nouvelle peut-être se libérer de ses chaînes de ce corps trop lourd… Par contre dans la première nouvelle, l’envie ne m’est pas apparu facile à dénicher…

L’auteur nous conte 5 nouvelles à tendance plutôt « Jeune adulte ». Il écrit dans son avant-propos que le style nouvelle est avant tout la forme la plus accessible à un public plus large. Il sous-entend que le style « science-fiction » se tournerait davantage vers un public adolescent, en tout cas vraisemblablement, Frédéric Marcou était plus enclin à lire de la science fiction quand il était adolescent. Ce petit point me chagrine car il reflète un peu le statut de la littérature fantastique, de la science fiction en France où l’on considère encore à tort que c’est une littérature jeunesse ou Young adult…

Passé ce point qui a obscurcit mon avis dès le départ je l’avoue… L’écriture de l’auteur est fluide et ses nouvelles se lisent vite.

Dans l’avant-propos et dans la préface, l’auteur et Jean-Baptiste Messier préviennent le lecteur que les fins sont assez abruptes. Effectivement, les fins sont même tranchantes, il faut garder à l’esprit que ce sont des nouvelles mais les chutes sont vraiment directe et m’ont laissé coi.

Par moment, comme dans Damnation, il semble y avoir un espoir bien qu’on sent venir la chute, je me suis laissée berner je ne m’attendais pas à cette fin aussi simple et logique somme toute…

Bon dans l’ensemble ce sont des nouvelles très simples avec des chutes brutales, des histoires allant de l’improbable au sombre.

C’est un recueil idéal pour ceux qui ont peur des gros pavés, qui veulent ressentir des émotions de façon rapide; qui ont moins de temps à lire ou tout simplement aiment le format de nouvelle.

Personnellement, le format ne me convient pas plus que ça car j’ai toujours l’impression qu’il y aurait tellement à dire … qu’il manque quelque chose ou que ça se termine trop vite.

En Bref :

Merci à l’auteur de m’avoir fait découvrir sa plume intéressante.