À en croire et l’enthousiasme et la ferveur qu’elle reçoit depuis sa sortie, et puis également dans les classements de fin d’année, nulle doute que Robyn n’a pas perdu son temps. Et si les attentes étaient énormes, j’ai finalement maintenant l’impression que Body Talk ne date pas de si loin en arrière que ça… Pourtant, c’était déjà en 2010 !
Bien sûr, j’ai pour ma part eu la chance de pouvoir l’écouter parallèlement avec le duo norvégien Röyksopp – et leur collaboration Monument demeure l’un des tout meilleurs EPs de la décennie, sans hésitation aucune.
Honey nous impose tout de suite une Robyn telle qu’on la connaît : sure d’elle, de ses choix, et assurément en phase avec le public qui la suit – je me répète – avec ferveur ! L’aide de son fidèle camarade Klas Åhlund, ainsi que celle de Joseph Mount (du groupe anglais Metronomy) ajoutent au bonheur ressenti.
Si les singles « Missing u » et « Honey » n’auront pas besoin de moi, que dire du duo « Human being » avec l’artiste suédoise Zhala ? Du faussement naïf « Because it’s in the music » ? Ou encore de la complainte « Baby forgive me » ?
Bien sûr, s’il est difficile d’oublier que les paroles ne sont pas forcément autobiographiques, « Send to Robin immediately » (notez l’orthographe, qui correspond à son vrai prénom…) sème volontairement le doute.
Je pense « Between the lines » et « Beach 2K20 » et me demande comment il pourrait être possible que Robyn nous laisse sur « Ever again » ? Impossible, elle va revenir avec un nouvel album, c’est certain, en 2019.
Honey est incroyable : huit ans pour seulement neuf chansons ? Quelle frustration, surtout à l’écoute de « Ever again » par exemple. Diable, je n’ai pas fini d’écouter cet album. Qui me fait même penser à… Deee-Lite ?!
(in heepro.wordpress.com, le 07/01/2019)
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