Hé bien, il y a d'abord l'article 223 de la loi de finances pour 2019 ( article 223 de la loi de finances pour 2019). Cet article prévoit une revalorisation de 400 € de l'allocation de reconnaissance dont le montant annuel est porté à 4 109 €, soit 342,42 € par mois (pour ceux ayant choisi le versement d'une rente viagère) et à 2 987 € par an, soit 248,92 € par mois (pour ceux ayant choisi le versement d'un capital et d'une rente viagère). L'allocation viagère est également revalorisée de 400 € pour atteindre 4 109 € par an (342,42 € par mois). Ce n'est pas un vrai cadeau ça, c'est juste le rattrapage de l'inflation qui a stagné ces cinq dernières années, les deux allocations étant indexées sur le taux d'évolution en moyenne annuelle des prix à la consommation de tous les ménages, hors tabac.
Il y a ensuite deux arrêtés concrétisant cette revalorisation: arrêté du 28 décembre 2018: montant allocation de reconnaissance et arrêté du 28 décembre 2018: montant de l'allocation viagère
Enfin, au fond de la hotte, un décret ( décret du 28 décembre 2018) instituant un fonds de solidarité pour certains enfants d'anciens harkis pour la période 2019-2022. Ce décret pourrait d'ailleurs faire l'objet d'une censure du Conseil constitutionnel compte tenu de la nature hautement discriminatoire des mesures qu'il édicte.
Ce décret précise dans son article 1 que ce fonds est destiné à apporter une aide financière de solidarité à ceux " (...) qui ont séjourné au moins quatre-vingt-dix jours dans un camp ou un hameau de forestage (...) lorsque leurs ressources ne leur permettent pas de s'acquitter de dépenses ayant un caractère essentiel dans les domaines de la santé, du logement, de la formation, ou de l'insertion professionne lle (...). "
Le montant de l'aide est fixé en fonction de la durée du séjour du demandeur dans le camp ou le hameau de forestage, des conditions de sa scolarité, des éléments de sa situation personnelle et des sommes qui restent à sa charge après intervention du droit commun (article 2).
Allez, ne vous laissez pas aller, il nous reste encore un peu d'espoir, du côté des juges français ( merci Kader Tamazount !), même si j'ai une confiance très limitée en la justice de mon pays, mais surtout du côté des juges internationaux pour contourner notamment le principe des actes de Gouvernement dans le domaine des relations internationales.