éditeur : Hugo New romance date de parution : 4 octobre 2018
353 pages
prix : 17.00 €
Karina Fischer avait dix-sept ans quand son père militaire l’a fait déménagé à l’autre bout du pays, ce qui ne l’a pas dérangé car elle voulait vraiment quitter la Californie. Trois ans plus tard, Karina travaille comme kiné à la base et se sent bien pour la première fois de sa vie.
Mais les difficultés semblent revenir une fois encore. L’engrenage des affectations de son père ne facilitent pas leurs relations qui deviennent tendues et le comportement quasi incontrolable de son frère entraîne la famille vers la rupture. C’est à ce moment-là que Karina rencontre Kale. Durant ses premiers rendez-vous de massage le soldat reste silencieux, ce qui apaise Karina. Quelque chose chez lui l’aide à reconsidérer le chaos qui l’entoure. Il ne la connait pas, et n’a pas l’air de vouloir approfondir leur rencontre. Et il ne parle pas… jamais.
Karina voit en Kale la stabilité dont elle a besoin, et comble de silences ses propres illusions. Mais les illusions peuvent se briser aussi vite que créées. Quand Karina pénètre dans le monde de Kale, elle découvre des mensonges plus forts que ce qu’elle pouvait imaginer.
Énorme déception... Pourtant, au début je trouvais l'idée principale originale et plutôt intéressante : en effet c'était la première fois que je lisais un livre en lien avec la vie de soldat. Cependant, lors de la lecture il s'est avéré que le sujet est fortement éloigné de l'idée que l'on peut se faire d'après le résumé. Je vais commencer par le personnage secondaire parce que c'est peut être le « mieux ». Kael, militaire, fidèle à la description faite : silencieux, mais en lisant j'ai trouvé qu'il était effacé du récit et donc n'a pas piqué ma curiosité, si bien que je n'ai pas ressenti le besoin d'en savoir plus sur lui. C'est donc un personnage qui n'est pas désagréable puisque on ne sait quasiment rien de lui. Maintenant parlons de Karina, au début du roman, je la trouve admirable, elle incarne la femme forte qui a su acquérir son indépendance malgré un lourd passé. Seulement, au fur est à mesure des chapitres, le côté admirable du personnage laisse place à un aspect à la limite de l'insupportable. Tout est centré sur elle et ses pensées qui sont négatives la plus part du temps. De plus, même si les chapitres sont relativement courts, et à mon avis, avoir plusieurs chapitres consacrés à ses débats personnels, apporte une lourdeur à la lecture surtout lorsqu'il n'y a aucun dialogue, aucune action ! Au niveau de la construction de l'histoire, honnêtement le premier tiers du livre fonctionne bien, il y a plutôt un bon équilibre entre le récit du passé de Karina et les éléments qui font avancer le roman dans le présent. Par la suite, l'accumulation de faits dénudés de crédibilité et la longueur (très grosse longueur...) dans l'avancement du récit, lasse et nous laisse sur une mauvaise impression.
En bref : L'idée de base est très bonne, c'est peut être le seul élément positif que l'on retient... On sait que l'histoire est tirée de la vie de l'auteure, seulement, de ce fait, Anna TODD a peut être manqué de recul dans le récit et, d'après moi nous livre une sorte de journal intime à la place d'un roman avec une intrigue intéressante.NOTE : 4/10
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