Vincent Bolloré n’a pas encore tout à fait l’âge d’être surnommé “Papyvore” comme Hersant en son temps. Mais il y a bien de cela, à l’instar notamment d’Arnaud Lagardère, Dassault et Bouygue…
On notera qu’à chaque fois il s’agit d’industriels qui bénéficient de marchés publics… Bolloré s’en est défendu à l’époque du jet privé de Sarko-maltaise mais… comme un jeune chat oublieux, on lui a mis le nez dedans !
Force est donc d’en conclure que, plus ou moins bien employé, l’argent des contribuables et/ou clients (”usagers” étant devenu un vrai gros mot dans la novlang ultra-libérale, au même titre que services publics, solidarité et égalité) sert à renforcer le pouvoir médiatique des héraults de l’ultra-libéralisme…
Nul doute qu’il s’agisse de décervelage garanti… ou comme le disait Patrick Le Lay quand il présidait aux destinées de la très culturelle TF1 : de vendre le “temps de cerveau” disponible des téléspectateurs à Coca-Cola…
Histoire sans doute de les imaginer avec des bulles flottant au-dessus de la tête comme les personnages azymutés de Tardi dans les “Aventures d’Adèle Blanc-Sec” ?