Après avoir expérimenté en 2011 les premiers épisodes de “Game of Thrones”, puis poussé la tentative quelques années plus tard de la première saison dans son intégralité “pour être sûr”, mon verdict était sans appel et irrévocable : je n’avais pas assez de temps pour m’ennuyer devant une série. Trop de personnages, de longs discours inutiles et souvent obscures, des scènes de sexe et de violence souvent gratuites. Je pouvais donc m’enorgueillir d’être un des rares ultra fans de séries au monde à ne pas aimer #GoT, sous les huées de mes petits camarades.
Enfin l’absence de risque de spoilers…
J’ai pu commencer à parcourir le web pour trouver la réponse à toutes mes questions… et plus encore :
– Comprendre enfin que Lord Baelish/Littlefinger avait un air familier depuis le début puisqu’il était le personnage principal de Queer as folk version UK il y a 20 ans
– Confirmer que Diana Rigg, ex Emma Peel de Chapeau Melon et Bottes de Cuir et “James Bond Girl” il y a 40 ans est bien l’interprète de la divine Olenna Tyrell
– Découvrir que la marche de la honte de Cersei s’est appuyée sur un trucage numérique, la comédienne ayant été doublée pour le corps nu et maltraité, officiellement parce qu’elle était enceinte (mais on comprendrait que ce soit plus prosaïquement par pudeur). Mais ça a quand même coûté 200.000 dollars.
– Le remplacement mystérieux et sans aucune explication entre 2 saisons de l’acteur qui interprète Daario Naharis ne semble pas avoir été vraiment résolu (on préfère le nouveau donc on s’en fout un peu)
– La façon dont les doubleurs du monde entier ont résolu le casse-tête de la révélation de l’origine du nom “Hodor” a fait l’objet de nombreux articles
– Il y avait eu un pilote où Daenarys et Catelyn étaient interprétées par des actrices différentes mais jugé tellement muvais qu’il a été mis à la poubelle, le réalisateur viré.
Autant de coulisses que tous les fans connaissent depuis bien longtemps, que je continue à découvrir en attendant, comme le reste du monde, la diffusion de la dernière saison avec une impatience notable.