Le père Serge Boulgakov fut le premier doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, lequel fut fondé en 1925. L'Institut Saint-Serge joua un grand rôle oecuménique, notamment durant l'entre-deux-guerres. Le père Serge Boulgakov s'est ainsi impliqué dans l'essor de la Fraternité Saint-Serge et Saint-Alban au Royaume-Uni, dédiée à la rencontre des anglicans et des orthodoxes, dont le père Lev Gillet s'est occupé par la suite. Il alla aux États-Unis et au Canada et noua d'importants contacts avec l’Église épiscopalienne. Alexis Kniazeff, qui fut recteur de l'Institut Saint-Serge de 1965 à 1991, a écrit (L'Institut Saint-Serge - De l'académie d'autrefois au rayonnement aujourd'hui, Beauchesne, 1974, p. 50) : "Les délégués de l'Institut Saint-Serge purent aussi participer aux deux grandes conférences œcuméniques des années trente. Elles étaient tenues respectivement par les deux grands mouvements Life and Work et Faith and Order, de la réunion desquels après la Seconde Guerre mondiale naquit le Conseil oecuménique des Églises." Enfin, il n'est pas inutile de rappeler, dans l'autre sens, le rôle important joué par des protestants et des organisations protestantes dans l'aide et le soutien d'organisations russes orthodoxes comme l'Acer et Ymca-press. Ce fut aussi le cas pour l'Institut Saint-Serge qui reçut pour sa fondation un important soutien financier de la part d'une éminente personnalité méthodiste, l'américain John Raleigh Mott qui fit une donation de 8000 dollars pour l'achat des lieux. John R. Mott fut notamment le fondateur, secrétaire général, puis président de la Fédération universelle des associations chrétiennes d'étudiants (FUACE). Il a reçu le prix Nobel de la paix en 1946. D'autres protestants aidèrent également à cette fondation et un philanthrope israélite, M.A. Ginsburg, consenti un prêt au métropolite Euloge "sans intérêts et sans prise de garantie" (Alexis Kniazeff, p. 41). D'autre part, les dons affluèrent aussi bien des milieux orthodoxes que des milieux œcuméniques (Ibid.).
Le père Serge Boulgakov fut le premier doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, lequel fut fondé en 1925. L'Institut Saint-Serge joua un grand rôle oecuménique, notamment durant l'entre-deux-guerres. Le père Serge Boulgakov s'est ainsi impliqué dans l'essor de la Fraternité Saint-Serge et Saint-Alban au Royaume-Uni, dédiée à la rencontre des anglicans et des orthodoxes, dont le père Lev Gillet s'est occupé par la suite. Il alla aux États-Unis et au Canada et noua d'importants contacts avec l’Église épiscopalienne. Alexis Kniazeff, qui fut recteur de l'Institut Saint-Serge de 1965 à 1991, a écrit (L'Institut Saint-Serge - De l'académie d'autrefois au rayonnement aujourd'hui, Beauchesne, 1974, p. 50) : "Les délégués de l'Institut Saint-Serge purent aussi participer aux deux grandes conférences œcuméniques des années trente. Elles étaient tenues respectivement par les deux grands mouvements Life and Work et Faith and Order, de la réunion desquels après la Seconde Guerre mondiale naquit le Conseil oecuménique des Églises." Enfin, il n'est pas inutile de rappeler, dans l'autre sens, le rôle important joué par des protestants et des organisations protestantes dans l'aide et le soutien d'organisations russes orthodoxes comme l'Acer et Ymca-press. Ce fut aussi le cas pour l'Institut Saint-Serge qui reçut pour sa fondation un important soutien financier de la part d'une éminente personnalité méthodiste, l'américain John Raleigh Mott qui fit une donation de 8000 dollars pour l'achat des lieux. John R. Mott fut notamment le fondateur, secrétaire général, puis président de la Fédération universelle des associations chrétiennes d'étudiants (FUACE). Il a reçu le prix Nobel de la paix en 1946. D'autres protestants aidèrent également à cette fondation et un philanthrope israélite, M.A. Ginsburg, consenti un prêt au métropolite Euloge "sans intérêts et sans prise de garantie" (Alexis Kniazeff, p. 41). D'autre part, les dons affluèrent aussi bien des milieux orthodoxes que des milieux œcuméniques (Ibid.).