Imaginons que vous soyez malade.
Vous avez la gorge qui vous brûle, des maux de tête, un énorme coup de fatigue.
Si vous faites votre automédication, vous allez probablement croire que pour vous soigner vous avez besoin de…
- Sucer des pastilles Drill (pour la toux)
- Prendre de l’aspirine (pour le mal de tête),
- Suivre une cure de vitamine C (pour l’énergie).
Le problème ici, c’est que vous vous attaquez aux symptômes tout en ignorant la cause.
Résultat : ça apaisera vos maux (pour quelques heures), mais ça ne solutionnera pas le problème.
Maintenant, si au lieu de chercher à vous guérir vous-mêmes vous partez voir votre médecin, celui-ci va diagnostiquer une grippe. Puis il va vous prescrire des antibiotiques pour traiter la vraie cause du problème.
Les symptômes vont ensuite disparaître naturellement.
Une semaine plus tard vous serez définitivement guéri !
Pourquoi je vous raconte ça ?
Les plus malins auront deviné qu’il s’agit là d’une métaphore.
C’est facile d’identifier ses propres symptômes :
- « Je ne suis pas attirant. »
- « J’ai peur d’aborder. »
- « Je ne sais pas quoi dire. »
- « Je veux sortir avec cette fille, mais je ne sais pas comment m’y prendre. »
Et derrière chacun de ces symptômes, il y a toujours un type pour vous vendre sa « solution ».
- Vous manquez d’attirance ? Des techniques d’attraction, des programmes pour devenir « un grand mâle alpha en 15 jours », en veux-tu ? en voilà !…
- Vous avez peur d’aborder les filles ? Vous ne savez pas comment initier la conversation ? Vous trouverez mille et un ebooks, des formations ou ateliers pour apprendre « L’art de l’approche ».
- Vous ne savez pas quoi dire après ? Inscrivez-vous à tel programme pour « toujours savoir quoi dire aux femmes » ; achetez l’ebook « Comment avoir de longues discussions intéressantes avec les filles ».
Etc., etc.
Tous ces produits et services que les sites de séduction mainstream vous vendent ont un point commun :
Aucun d’eux ne résout vraiment vos problèmes.
Ils ne font que s’attaquer aux symptômes, en ajoutant des choses à dire/faire pendant vos interactions, ou des compétences dont vous n’avez pas besoin en réalité.
- Le manque d’attraction
- La peur de l’approche
- Ne pas savoir quoi dire
- Le One-Itis
- Etc.
Ce ne sont que des symptômes.
La cause : le manque d’un ou plusieurs des fondamentaux suivants :
- L’apparence.
- L’innergame.
- Les croyances et états d’esprit.
- L’expérience pratique.
Pourquoi vous ne savez TOUJOURS pas quoi dire aux filles (malgré les tas de conseils en séduction que vous avez déjà lu)
J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire. C’est ainsi que j’apprends à le faire (Pablo Picasso)
Je reçois tous les mois des dizaines de questions concernant la conversation.
Des mecs me supplient de leur souffler les « trucs » à dire… comme si j’étais Cyrano De Bergerac !
Mais je ne peux pas répondre à leur requête. Parce que ne pas savoir quoi dire aux filles n’est pas leur véritable problème. C’est le symptôme.
Regardez-les : ils se préparent à accoster les nanas comme s’ils allaient passer le grand oral de Sciences Po !
Ils passent beaucoup de temps à peaufiner leur jeu de séduction : ils lisent des tas de conseils de séduction, apprennent par cœur des histoires, retiennent des sujets de conversation et des « punch-lines » prêt à l’emploi, visionnent des vidéos YouTube par dizaines pour s’inspirer des autres PUA, exercent leur répartie, etc., etc.
Pourtant, quand ils voient une fille passer, ils ont tellement la trouille qu’ils ne savent toujours pas quoi dire.
- Qu’est-ce que je dois dire pour les aborder ?
- Qu’est-ce que je dois dis après les avoir abordées ?
Le problème, ce n’est pas de savoir à avance ce qu’il faut dire. Il n’y a RIEN à « savoir à l’avance » : une discussion n’est pas une pièce de théâtre !
Le problème, c’est qu’ils manquent de pratique.
C’est impossible de savoir faire ce qu’on n’a jamais fait !
Si vous n’abordez jamais les filles qui vous plaisent – et par extension : si vous ne discutez jamais avec elles -, vous allez continuer à appréhender l’instant où cela va arriver, et vous sentir incompétent.
Comme vous n’avez aucune expérience, c’est hors de votre zone de confort. Vous avez peur de vous louper et de vous payer la honte. Alors vous vous raccrochez au fantasme qu’un jour, à force d’accumuler des trucs à dire par coeur, vous allez savoir quoi sortir aux filles à la virgule près ! En attendant, vous ne pratiquez toujours pas et vous avez toujours la trouille.
C’est un cercle vicieux qui n’en finira pas tant que vous ne passez pas aux choses sérieux : la pratique !
Pour savoir converser sous pression avec une inconnue, il faut pratiquer. POINT.
Symptôme : « je ne sais pas quoi dire à une fille. »
Cause : le manque de pratique (avec la peur, le manque de compétence et d’automatisme qu’elle cause)
Fausse solution : fignoler son « jeu de séduction » en apprennant des routines, punch-lines et autres conseils de séduction par cœur, visionner des vidéos sur YouTube pour s’inspirer de ce que les autres disent…
Bonne solution : aller parler aux 100 prochaines filles attirantes que vous croiserez.
Si vous faites cette dernière chose :
- Vous allez anesthésier votre peur de parler aux femmes.
- Vous allez démystifier la phase de rapport (moins complexe qu’elle en a l’air).
- Vous allez acquérir les compétences et automatismes nécessaires pour converser avec une inconnue qui vous plaît.
Le problème de l’attraction
Beaucoup pourraient solutionner une bonne partie de leur difficulté à attirer les femmes rien qu’en se regardant dans un miroir…
C’est une remarque un peu crue, mais vraie : Combien apprennent des techniques pour attirer les filles, mais sont habillés comme des sacs à patates, acné sur la tronche et abdos Kronenbourg !
Cherchez l’erreur….
Habillez-vous correctement d’abord.
Perdez vos kilos en trop et/ou prenez un peu de muscle.
Ensuite vous pourrez vous préoccuper des choses qu’il faut dire et faire pour augmenter l’attraction.
Votre apparence est un meilleur DHV que n’importe quel storytelling : elle crée instantanément de la valeur auprès des filles sans même que vous n’ayez besoin d’ouvrir la bouche.
Ajoutez à cela une présence qui dégage de l’assurance, de la sympathie et une touche de tension sexuelle, et en une minute vous êtes déjà à des années-lumière devant les gars qui essaient de gagner de la valeur verbalement, avec leurs histoires et leurs punch-lines.
Pression de la performance : le plus grand « Attraction Killer » !
La communauté de la séduction véhicule l’idée que l’attraction dépend entièrement de sa « performance » pendant une interaction.
Si votre jeu de séduction est au top : que vous avez la bonne attitude et trouvez les bonnes choses à dire et les bonnes réponses aux shit-tests = vous allez attirer la fille en face.
En plus d’être fausse, cette croyance met beaucoup de pression sur les épaules des mecs qui s’apprêtent à aborder. Et elle installe l’idée que la fille est le Prix dans leur esprit (ce sont eux qui DOIVENT faire les efforts pour se qualifier/plaire à la fille).
Au final, les mecs de la communauté de la séduction ont l’impression de ne jamais parvenir à en faire assez, alors qu’ils en font beaucoup trop.
En vérité, l’expérience montre que se mettre la pression pour « performer » est inutile pour au moins 2 raisons.
1. ~ 80% de votre aptitude à attirer est déterminée par tout que vous avez fait AVANT, pas par ce que vous faites MAINTENANT.
On peut avoir un jeu de séduction très fadasse – faible niveau d’énergie et sans rien dire de très intéressant -, mais générer beaucoup d’attraction quand même.
Le fait d’être :
- bien dans sa peau,
- calme et bien fringuée,
- assez confiant pour être direct,
- regarder dans les yeux et rester naturel…
…vous place LOIN devant les mecs qui confondent séduction et « one man show. »
Et le plus génial, c’est qu’avec l’expérience (= le nombre d’approches que vous avez faites précédemment), vous n’avez pas besoin de faire d’effort pour réussir à faire tout ça. C’est devenu naturel (aucune pression).
Un débutant en revanche, parce qu’il n’a pas beaucoup abordé par le passé, ni travaillé son apparence, ni développé son innergame, sera incapable de générer autant d’attirance d’entrée, même en se surpassant.
Tout ce dont il sera capable, c’est faire le rigolo hyper réactif. Parce que ça lui permet d’oublier sa nervosité.
C’est parce que l’attraction dépend moins de la performance du moment que de la préparation en amont.
Au mieux vous pouvez gagner quelques points grâce à une bonne performance.
Mais c’est avant tout votre préparation (= tout le travail fait en amont) qui vous rend attirant ou pas.
Rappelez-vous en quand :
- Vous hésitez entre bouffer des chips devant la TV ou aller à la salle de sport.
- Vous hésitez entre aborder cette fille ou la laisser filer (chaque approche est aussi une occasion d’améliorer ses compétences !)
- Vous hésitez à investir 30 euros dans une belle chemise (alors que c’est moins de la moitié de votre « budget Pizza » pour le mois).
2. Ça ne dépend pas vraiment de vous.
L’expérience m’a aussi montré que « réussir » ou « échouer » sont deux mots qui ne signifient rien quand on aborde dans la rue.
- Vous pouvez bégayer à l’approche, être maladroit tout au long de l’interaction, MAIS repartir avec le numéro quand même (elle trouve peut-être ça craquant ?). 15 jours plus tard, vous la revoyez et vous concluez le soir même…
- Tout peut être parfait : le timing, l’opener, le langage corporel, la voix, tout ! Pourtant la fille vous répond « merci, mais je ne suis pas intéressée ». Techniquement, vous avez été au top ! Vous ne pouviez déployer une meilleur jeu de séduction. Mais la tentative a échoué quand même.
C’est une autre raison pour laquelle vous devez chasser la pression de la performance et adopter un état d’esprit détaché.
Chaque femme peut avoir un type d’homme différent.
Peut-être qu’elle aime les grands barbus, et ne ressent aucun intérêt pour les autres types d’hommes ?
Autrement dit, que vous vous soyez mis la pression ou pas pour l’attirer c’était déjà voué à l’échec avant que vous ayez ouvert la bouche.
À quoi aura servi une telle pression ? Rien.
Parfois aussi, c’est l’inverse qui se produit : vous plaisez beaucoup à la fille et vous obtenez immédiatement toute la compliance nécessaire pour prendre son numéro.
Mais comme vous vous mettez une grosse pression pour lui plaire (alors que vous lui plaisiez DÉJÀ), elle remarque que vous manquez d’assurance et que recherchez sa validation. Game Over.
Pression de la performance = faible innergame + Neediness
Je me fiche de faire une excellente performance devant chaque fille que j’aborde — avoir toujours le bon mot à dire, montrer à quel point je peux être drôle et couillu, etc.
Se mettre la pression pour plaire à la fille, c’est partir du principe qu’on n’est pas assez bien pour elle (= faible innergame) ET qu’il faut la séduire sans condition (= needy).
Je préfère y aller relax et voir la réaction.
En fait, je cherche autant à réussir sur les bons prospects qu’à me faire vite rejeter par les mauvais.
C’est pourquoi :
- Je suis direct,
- Je me mets près et maintiens le regard tout de suite.
Les bons prospects adorent. Les mauvais détestent.
À chaque fois qu’une fille me fait comprendre que c’est mort dès l’approche :
- J’économise du temps et de l’énergie.
- Je ne rate pas cette autre fille, beaucoup plus sympa, qui marche sur le trottoir d’en face.
- C’est moins frustrant pour moi que de repartir bredouille après un quart d’heure de conversation.
- Je ne laisse pas le temps à la fille d’être désagréable avec moi.
N.B. Pour moi, une mauvaise interaction est bien plus désagréable qu’un refus en soi. Un NON avec le sourire ne me fait ni chaud ni froid. Ce que je trouve désagréable, c’est une réaction négative qui s’associe parfois au refus : expression faciale de rejet, commentaires négatifs, attitude hautaine, ignorance, etc. C’est pourquoi, quand une fille commence à agir négativement, je ne reste jamais longtemps.
Plus de pression = meilleur jeu de séduction !
Quand j’aborde, je le fais pour voir :
- Si la fille me plaît vraiment ?
- Si elle est « séduisible » ?
S’il s’avère qu’elle est beaucoup moins bien de près et/ou que l’interaction ne prend pas une bonne tournure, je m’éjecte.
Aucune pression.
Si elle est cool, j’enchaîne en me montrant attirant non-verbalement, mais je ne cherche pas spécialement à l’attirer par le contenu de la conversation.
C’est 10 fois plus simple d’avoir une bonne posture, une voix posée et maintenir l’eye contact quand elle parle, que d’improviser une conversation originale et drôle pour se mettre en valeur.
+ : c’est encore plus attirant !!
Vouloir à tout prix séduire chaque fille, c’est comme vouloir séduire une fille en particulier : c’est needy !
Quand vous êtes needy, vous êtes repoussant.
Même en utilisant une attitude alpha et playfull pour cacher votre neediness, les femmes remarquent toujours quand un homme recherche leur validation.
Symptôme : « Je ne plais pas aux filles. »
Cause(s) : apparence et/ou expérience pratique et/ou Innergame (« j’ai BESOIN de technique ») et/ou Neediness — suivant les cas.
Fausse solution : apprendre des techniques d’attraction verbales + chercher à « assurer un max » devant les filles.
Bonne solution : acquérir les prérequis nécessaire pour attirer les filles (apparence, expérience pratique, Expériences Positives de Référence) + dévenir détacher du résultat.
Tension sexuelle
Si vous doutez de votre capacité à attirer les femmes naturellement, réalisez que vous n’avez même pas à être beau pour donner envie à une fille de coucher avec vous.
Vous avez juste besoin de confiance !
La plupart des filles que vous abordez ont probablement déjà couché avec des mecs moins attirants (mais plus confiant) que vous.
Bien sûr, l’apparence est un facteur facilitant. Elle permet d’obtenir un bon degré de compliance au départ et d’escalader plus vite et facilement.
Si vous êtes petit, gros et chauve, beaucoup de filles vont vous tester et vous résister. Et vous devrez faire plus d’approche pour trouver une fille séduisible.
Malgré tout, ça ne veut pas dire que vous êtes incapable d’attirer les filles !
Vous pouvez toujours utiliser la tension sexuelle pour exciter les femme grâce à votre présence, puis persister intelligemment jusqu’à ce qu’elles cèdent.
Ça peut sembler paradoxal, mais il est tout à fait possible de se sentir attiré sexuellement par une personne du sexe opposé qu’on ne trouve pas attirante…
Si vous êtes assis sur un canapé avec une femme qui ne vous plaît pas et que, pour une raison ou une autre, vous vous retrouvez très près l’un de l’autre à vous regarder silencieusement dans les yeux, vous allez finir par avoir le cœur qui s’accélère et le sexe qui enfle !
C’est un phénomène naturel qu’on appelle la tension sexuelle.
Et vous pouvez faire ce même effet à une femme, même si elle ne vous trouve pas spécialement beau.
Bien sûr : elle peut résister, avoir des réactions bizarres pour dissiper la tension, prétendre qu’elle n’est pas excitée, parce que vous n’êtes pas le genre d’homme paour qui elle est censée éprouver de l’attirance sexuelle. Mais ça ne change rien : votre présence l’excite !
Tout ce dont vous avez besoin pour ça, c’est d’assez confiance sexuelle pour (1) vous rapprocher, (2) maintenir le regard et (3) rester relax quand la tension s’installe.
Avoir conscience que vous pouvez créer une connexion sexuelle naturellement avec n’importe quelle fille, aussi belle soit-elle, sans même qu’elle ne vous trouve spécialement beau ou intéressant, est très important. Parce que, quelle que soit la réaction à l’approche, l’attitude au téléphone ou en rendez-vous, vous savez que si vous parvenez à structurer le bon contexte vous pouvez l’exciter sexuellement et la faire craquer.
C’est une croyance très puissante quand on y pense :
« J’ai la capacité d’attirer sexuellement et naturellement n’importe quelle femme si je me trouve dans le bon contexte avec elle. »
Même si vous ne vous trouvez pas beau, vous pouvez toujours vous servir de cette croyance pour structurer votre innergame (= la confiance en votre capacité à séduire les femmes).
Et qui sait : en parvenant à générer de la tension dans vos interactions, tout en affichant de l’assurance et une bonne attitude, peut-être qu’après une minute ou deux les femmes se diront que vous n’êtes pas si mal ?…
Beaucoup de femmes peuvent se sentir attirées par le charme d’un homme (présence attirante) qu’elles ne trouvent pas spécialement beau.
Symptôme : « Je ne me trouve pas attirant, les filles vont se moquer de moi si elles s’aperçoivent que je les drague »
Cause : Manque d’attraction physique (à priori).
Fausse solution : aborder en dissimulant son intérêt, passer par une phase d’attraction (en déroulant un jeu de séduction artificiel).
Bonne solution : Réaliser que :
- Vous pouvez attirer sexuellement n’importe quelle femme (la tension sexuelle est un phénomène naturel)
- L’attirance est un ressenti, pas critère physique.
Puis apprendre à générer cette tension dans ses interactions + à persister, pour compenser son manque d’attraction physique.
Le symptôme n’est pas le problème
Cessez de vouloir solutionner les symptômes. Vos symptômes ne sont pas le problème !
En voulant solutionner chacun de vos symptômes, vous prenez une lonnngue voie qui n’entrainera que des efforts vains et des déceptions.
Combien de gars de la communauté ont développés leur « jeu de séduction » (compétences sociales + techniques) durant des années, pour RIEN. Parce qu’en dépit de pouvoir aborder, tenir une conversation et divertir…
- ils ne parviennent toujours pas plaire aux filles ?…
- ils ne savent toujours pas escalader ?…
- ils recherchent la validation sans s’en rendre compte ?…
- ils sont hyper mal à l’aise avec la tension sexuelle ?
Vous devez comprendre quelles sont les vraies causes qui vous empêchent de séduire les femmes. Puis les solutionner.
Bonne nouvelle : mes articles, mes guides et mes coachings sont là pour ça 😉
Chrys
⊂Apprendre à draguer, ça vous dit ?
Téléchargez mon Guide Gratuit et découvrez les 20 meilleurs conseils pour apprendre à aborder et séduire dans la rue.