À peine sortie au Québec, le film le plus attendu de cette année suscite un accueil plutôt mitigé alors qu’en France, les critiques avaient été tout simplement sanglantes.
Et avec raison !
Il faut savoir c’est vrai, que le dessinateur Uderzo n’ayant pas beaucoup aimé la version « améliorée » d’Alain Chabat (Mission Cléopâtre, 2002) n’avait pas non plus aimé le premier projet du film initialement réalisé par Gérard Jugnot. C’est pourquoiThomas Langmann qui proposait une mouture beaucoup plus proche de la BD fut installé à la barre d’un navire censé battre tous les succès du cinéma français…
Au final, on sort de ce film avec l’impression d’avoir été victime de l’arnaque du siècle. Depardieu, Cornillac, Rousseau et même Delon déçoivent beaucoup et n’eut été la solide performance du belge Benoît Poelvoorde , le film laisserait un profond gout d’amertume. Les sketchs sont idiots. L’ensemble du scénario est pathétique. Et c’est même à se demander si la version de la Bd dans nos souvenirs reflète vraiment la réalité. Il n y a rien d’intéressant.
Et les scènes ou les Guest Stars apparaissent sont encore plus pathétiques que l’ensemble du film. Un Zidane perdu et presque victime de coup de boule cinématographique, un Tony Parker donnant l’impression de sortir d’une énième défaite en NBA contre les Lakers, une Mauresmo décidemment à rue depuis longtemps et finalement un Jamel qui pourtant flamboyant dans la version Chabat et qui là parait s’offrir un passage dans le film non pas par envie de faire rire et faire plaisir mais plus pour des raisons économiques. Seuls Jean Todt et Michael Schumacher réussissent à nous arracher un sourire dans leur parodie de la F1 et de Gladiateur en compagnie de Poelvoorde.
Et dire que le budget du film avoisinait la rondelette somme de 78 millions d’Euros. Il faudra voir la réaction québécoise. Les gens voudront fortement aimer le film puisque Stéphane Rousseau digne représentant de la belle province fait partie d’une belle brochette d’acteurs et d’actrices. Malheureusement, si on reste objectif, le film restera comme en France comme l’un des plus beaux navets de sa génération.
Ave César !
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