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L’an 2019, la peur jaune et l’état d’urgence économique et sociale

Publié le 31 décembre 2018 par Sylvainrakotoarison

" C'est plutôt la conscience de ce qui lui manque que la sensation de ce qu'il possède, qui place l'homme au-dessus des reptations de l'animalité. " (Clemenceau, 1927).
L’an 2019, la peur jaune et l’état d’urgence économique et sociale
Incontestablement, l'année 2018 aura été marquée historiquement par ses deux derniers mois, à savoir par ce mouvement des gilets jaunes. Un bilan humain très lourd. Au 20 décembre 2018, 9 personnes sont mortes en raison de ce mouvement, et 2 941 ont été blessées parfois gravement, dont 1 098 parmi les forces de l'ordre. Le 22 décembre 2018, une dixième personne en est morte. Deux fois l'attentat de Strasbourg en vies humaines, sans compter les mains et les yeux perdus à jamais...
Il y a un an, j'écrivais ma surprise sur l'état de grâce du Président Emmanuel Macron qui réussissait à faire ses réformes sans grand "mouvement social". J'avais intitulé l'article avec cette phrase tirée du film "La Haine" : " Jusqu'ici, tout va bien ! ". C'est ce que disait un homme qui tombait dans le vide. Le retour sur Terre semble avoir eu lieu le samedi 1 er décembre 2018 place de l'Étoile. Le choc fut fracassant.
Quand on regarde en arrière pour faire le bilan de l'année sur le plan des réformes, on peut être surpris par la vacuité. L'année 2018 a commencé par un rapport surprise en février 2018 sur la réforme de la SNCF et, "sans prévenir", cette réforme, pourtant anecdotique vu l'immensité des réformes prévues (assurance chômage, retraites, etc.), a occupé l'actualité et les esprits jusqu'à la fin de l'année scolaire, au début du mois de juillet 2018, avec ses grèves sans conséquence sur la détermination du gouvernement.
Puis, après un court épisode de joie par la victoire de l'équipe de France à la coupe du monde de football, les grains de sable n'ont cessé d'enrayer la pourtant belle machine de la Macronie. Probablement par manque de lubrification, c'est-à-dire, de liant : l'affaire Benalla, elle aussi anecdotique, déclenchée à la fin du mois de juillet 2018 (et qui refait des siennes après Noël 2018 par ce "mystérieux" passeport diplomatique au Tchad), a laissé entendre que l'Élysée était peu professionnel, ou bien irresponsable, ou bien incompétent, ou bien les deux et dans tous les cas, négligeant. Quelle erreur d'avoir dit, en fanfaron : " Qu'ils viennent me chercher ! ". Loin d'être du nouveau monde, le Président de la République prenait la posture de l'impunité des années 1970...
La rentrée d'automne 2018 a été catastrophique pour Emmanuel Macron avec la double démission, pas en même temps, des deux derniers de ses trois ministres d'État (le premier avait démissionné dès juin 2017 : François Bayrou), à savoir Nicolas Hulot et Gérard Collomb, tous les deux dans des conditions fort peu courtoises et très irrespectueuses de la fonction présidentielle.
Ces deux ministres doivent être aujourd'hui soulagés d'avoir quitté le navire avant qu'il ne prenne réellement l'eau après le choc sur l'iceberg des gilets jaunes. En effet, le gouvernement a eu à peine le temps de se réorganiser que le mouvement des gilets jaunes a pris le relais, avec trois semaines d'incompréhension gouvernementale et surtout de maladresses présidentielles sans lesquelles la crise aurait pu probablement s'éteindre rapidement d'elle-même. Aujourd'hui, on en arrive à devoir mettre en garde-à-vue des individus qui ont eu le très mauvais goût de simuler la décapitation du Président Macron par une guillotine. Honte à eux !
L’an 2019, la peur jaune et l’état d’urgence économique et sociale
Concrètement, à part la réforme de la SNCF, et ajoutons-le aussi, car il aura une très grande incidence sur la vie quotidienne des Français, le prélèvement de l'impôt sur le revenu à la source, aucune réforme n'a été réalisée en 2018, en tout cas, aucune des réformes prévues au début de l'année.
La réforme des institutions s'est enlisée en juillet 2018, bien avant les gilets jaunes, et j'espère qu'elle le sera de manière définitive. On peut voir en Allemagne, en Italie, en Espagne, l'importance du mode de scrutin sur la stabilité institutionnelle du pays. Vouloir introduire la proportionnelle dans l'élection des députés serait un véritable crime contre la République dans les conditions actuelles, crime contre les institutions, contre leur efficacité, contre la stabilité et aussi, contre la bonne représentativité du peuple français (une étude parlementaire toujours pas publiée à ma connaissance l'a prouvé).
Il est sûr qu'aujourd'hui, le gouvernement veille à montrer qu'il est à l'écoute du peuple. Qu'il fasse attention de ne pas confondre le peuple français et les gilets jaunes dont les derniers manifestants, très motivés malgré le froid, les fêtes, etc., se retrouvent encore chaque samedi dans les grandes agglomérations et aussi quotidiennement sur certains ronds-points. Les sociologues de demain étudieront avec beaucoup de minutie cette " France des ronds-points" qu'il faut prendre en compte tout en sachant qu'elle n'est pas la seule et unique France.
L’an 2019, la peur jaune et l’état d’urgence économique et sociale
L'allocution télévisée du Président Emmanuel Macron du 10 décembre 2018 a répondu néanmoins à l'urgence de mesures sur le pouvoir d'achat. On sait malheureusement que "donner" 10 milliards d'euros dans la puissance de consommation des Français aura peu d'influence sur l'économie française car à part la nourriture, la plupart des biens de consommation sont fabriqués à l'étranger et donc, ce gain de pouvoir d'achat aura surtout pour conséquence une augmentation de nos importations et donc, du déficit de notre balance commerciale alors qu'il s'agirait plutôt de favoriser notre industrie et nos exportations, au lieu de notre consommation. Ces 10 milliards d'euros ne vont donc pas alimenter la croissance qui, de toute façon, a été sérieusement ébranlée par le mouvement des gilets jaunes.
La gravité de la situation a cependant été comprise : " C'est d'abord l'état d'urgence économique et sociale que je veux décréter aujourd'hui. Nous voulons bâtir une France du mérite, du travail, une France où nos enfants vivront mieux que nous. " (10 décembre 2018).
Étrangement, aucun commentateur n'a fait remarquer que cette expression "état d'urgence économique et sociale" ne voulait rien dire et n'était pas innovante puisque moins de trois ans auparavant, le prédécesseur François Hollande avait déjà employé cette expression lors de ses vœux au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) le 18 janvier 2016. On se demandait à l'époque pourquoi il voulait décréter un "état d'urgence économique et sociale" seulement à la fin de son quinquennat alors que la situation n'avait jamais été prospère depuis le début et donc, à quoi jouait-il jusque-là ?
Le pire, c'est qu'avec les gilets jaunes, on a perdu la priorité absolue qu'un gouvernement devrait avoir depuis au moins une trentaine d'années : l'emploi. Si la réforme du code du travail peut accompagner les recrutements dans des conditions plus encourageantes, elle n'a jamais eu vocation à initier un seul recrutement. C'est l'économie qui l'initie, jamais l'État, sauf à faire des commandes insensées qui se paieront par les contribuables ou la dette publique, c'est-à-dire, les contribuables de demain.
Mais les mesures du 10 décembre sur le pouvoir d'achat n'impactent que ceux qui travaillent ou les retraités, mais pas ceux qui recherchent du travail, qui devraient pourtant être la cible principale de cet état d'urgence économique et sociale. Cet état d'urgence aurait dû être décrété depuis au moins le premier mandat de François Mitterrand, mais jamais, pendant cette période, l'industrie française ne s'est si gravement délitée, au point de laisser dire des patrons du CAC40, de manière totalement insensée et délirante, que l'idéal serait une entreprise sans usine ! En gros, une entreprise sans employés. Pourtant, même Facebook, Amazon, Google, etc. emploient des milliers de personnes.
L'état d'urgence devrait donc avant tout s'employer à réduire le déficit du commerce extérieur, actuellement d'environ 60 milliards d'euros. Réduire ou inverser (comme les Allemands) ce déficit, c'est embrayer une dynamique vertueuse, une réduction du chômage et c'est toute la collectivité nationale qui en profiterait : plus il y a de personnes au travail, plus les recettes fiscales sont importantes, ce qui donne de la marge au gouvernement pour réduire la pression fiscale encore trop forte.
Pour casser ce cercle vicieux de l'appauvrissement économique de la France, il faut définir une véritable politique industrielle de la France. La dernière a dû être définie au début des années 1970. Pendant la campagne présidentielle de 2012, François Bayrou, candidat, avait proposé de redéfinir les missions industrielles de la France, missions tant publiques que privées, puisque économiques.
C'était l'obsession du Président Georges Pompidou et c'est ce qu'a réalisé le Chancelier Gerhard Schröder en 2003 pour son pays. Il faut rappeler l'état économique de l'Allemagne à la fin des années 1990 et début des années 2000 : il était catastrophique. Pour des raisons politiques tout à fait compréhensibles, son prédécesseur Helmut Kohl avait voulu la convertibilité du Deutsch Mark est-allemand malgré la grande différence de la situation économique des deux Allemagne. Il a fallu redéfinir toutes les missions industrielles de l'Allemagne pour atteindre ce niveau exceptionnel de l'économie allemande actuelle largement excédentaire tant du point de vue commercial que budgétaire (même si la dette publique reste très élevée). Pendant ce temps, les Français n'ont jamais fait ce travail d'inventaire. Résultat : le bois des Vosges va en Allemagne pour son passage en scierie avant son retour en France pour la fabrication de meubles ; le cochon breton ou normand va en Allemagne pour son passage dans un abattoir avant son retour en France pour devenir pâtés ou saucisses.
L'année 2019 réussira-t-elle à faire tourner la page des gilets jaunes ? Pas sûr. Je reste convaincu qu'un retour au peuple est nécessaire pour éteindre définitivement cette crise qui n'est pas seulement une crise sur le pouvoir d'achat mais aussi sur la représentativité ou plus exactement, sur l'écoute du peuple par les gouvernants entre deux mandats démocratiquement attribués.
Il me paraît aujourd'hui toujours aussi nécessaire qu'hier un recours rapide au référendum, avec une question qui fait polémique et sur un sujet plus symbolique qu'économique, à savoir la suppression de l'ISF. Rappelons qu'Emmanuel Macron n'a pas trahi le peuple français en supprimant l'ISF. Au contraire, c'était à peu près l'une des seules mesures concrètes qu'il avait exprimées clairement pendant la campagne présidentielle (lire son programme présidentiel ici). On l'oublie peut-être un peu trop parce que l'affaire Fillon venait d'enflammer la classe politique, mais lors de la grande matinale sur France Inter le 1 er février 2017, Emmanuel Macron, candidat, avait présenté sans ambiguïté cette mesure, la suppression de l'ISF, et comme il n'a pas proposé beaucoup d'autres mesures concrètes, on ne peut pas dire qu'il a pris les Français en traître.
Néanmoins, le besoin de justice fiscale semble motiver beaucoup des Français, et parmi eux, beaucoup de ceux qui ont voté pour lui, si bien qu'une campagne référendaire sur l'ISF me paraîtrait doublement voire triplement saine. D'une part, consulter le peuple est toujours préférable à une crise de représentativité. D'autre part, cela permettrait, tant au gouvernement qu'à l'opposition, d'argumenter sur la suppression ou le maintien de l'ISF et en finir d'être dans la posture ou le symbole. Concrètement, la suppression de l'ISF a-t-elle réellement un encouragement à l'investissement dans l'économie française ? Concrètement, le maintien de l'ISF est-il vraiment une mesure de justice fiscale ou ne faut-il pas plutôt réduire la pression fiscale des plus pauvres ? Les personnes modestes ne sont pas plus soulagées quand les plus riches paient plus d'impôts, elles préfèrent avant tout être allégées des leurs. Enfin, par un tel référendum, cela permettrait d'arbitrer définitivement après toutes les tergiversations politiciennes depuis 1982.
L’an 2019, la peur jaune et l’état d’urgence économique et sociale
Dans la réflexion économique, beaucoup en France "pêchent" par le fait qu'il est oublié que nous ne vivons plus en système fermé. L'économie est désormais un système ouvert, et personne ne peut s'en plaindre puisque quasiment personne ne pourrait accepter de n'acheter que des produits français : vêtements, jouets (nous sommes en période de Noël), produits électroniques, etc. sont rarement conçus et fabriqués en France. Or, tant que la valeur ajoutée n'est pas française, le chômage perdurera en France.
L'année 2019 sera notamment européenne. Avec deux événements qui me paraissent majeurs.
Le premier, bien sûr, qui a occupé l'actualité des deux dernières années, c'est le Brexit, prévu pour le 29 mars 2019. Il pourrait, à la limite, être repoussé de quelques semaines mais cela risque d'être inutile. Risque important tant pour le Royaume-Uni que pour ses partenaires européens. Le référendum sur le Brexit a été un pari électoral fou de David Cameron qui a maintenant complètement disparu de la circulation. Theresa May fait ce qu'elle peut et paraît déjà bien résistante. L'enjeu n'est plus Brexit ou pas Brexit, mais Brexit à l'amiable ou Brexit dur, c'est-à-dire, sans accord bilatéral UK-UE. Les Britanniques comptaient se replier sur une alliance économique entre le Royaume-Uni et les États-Unis, mais ils ont déchanté depuis l'élection de Donald Trump qui se moque autant de l'avenir du Royaume-Uni que du reste de l'Europe. L'erreur est d'avoir voulu faire un référendum en amont sur un projet flou et pas concret sans prévoir un second référendum. Un référendum en amont devrait nécessairement être complété par un référendum en aval, à savoir, sur le projet réel du Brexit, les conditions exactes, négociées, le traité négocié avec l'Union Européenne. Les Britanniques ont cependant plus à perdre que les autres Européens. Malheureusement, tout le monde y perdra quand même.
Le second, ce sont les élections européennes du 26 mai 2019.
Elles seront importantes en France parce que ce seront les premières élections après le début du quinquennat d'Emmanuel Macron. Elles montreront probablement qu'en dehors de LREM, et de quelques "petits partis" qui auront du mal à s'unir, à savoir l'UDI et le Modem, entre autres (mais aussi le Mouvement radical), il n'y aura pas d'offre politique clairement pro-européenne. Les deux anciens partis gouvernementaux PS et LR sont en passe d'être laminés. Pour le PS, c'est sans surprise, surtout lorsqu'on voit les maladresses de son dirigeant Olivier Faure (par exemple, lors de la motion de censure le 13 décembre 2018). Pour LR, c'est plus surprenant puisque ce parti a été un rescapé du tsunami électoral de 2017. Mais depuis la crise des gilets jaunes, Laurent Wauquiez s'est clairement " hamonisé". Après avoir soutenu le mouvement, il a vite compris qu'il ne pouvait pas poursuivre dans cette spirale de l'extrémisme. Ses hésitations l'ont rendu inaudible. Quant aux gilets jaunes, leur organisation potentielle au sein d'une liste pourrait ainsi avoir sa première traduction électorale, probablement avec des élus, ce qui les responsabiliserait.
Ces élections européennes sont importantes aussi pour l'Europe car elles pourraient faire surgir une majorité de députés eurosceptiques qui, politiquement, ne seraient pas unis sauf pour détricoter le savant édifice de la coopération européenne construit par nos parents et grands-parents.
Enfin, l'année 2019 va commencer sur le plan national par l'organisation des débats nationaux tant voulus par les gilets jaunes. Qu'en restera-t-il et d'ailleurs, faut-il qu'il en reste quelque chose ? Je n'en sais rien. Ce qui est sûr, c'est que cela permettra aux gens de prendre la parole, mais ceux qui prendront la parole ne seront pas représentatifs de la population française. C'est cela qu'il faudra avoir en tête lorsqu'on en écrira les conclusions et éventuellement, les recommandations.
Emmanuel Macron, qui, lorsqu'il fut candidat, fut considéré comme fragile sur le plan régalien, a tout de suite réussi à prendre son autorité et sa stature présidentielles, dès son investiture à l'Élysée. Cette posture a voulu qu'il mette une grande distance avec les journalistes (au contraire de François Hollande, et cela paraît heureux), mais cela a abouti à une grande distance aussi avec le peuple lui-même. Paradoxalement, toutes les concessions aux gilets jaunes ont sapé complètement son autorité présidentielle, ce qui justifie, selon certains, la poursuite du mouvement : il cède, profitons-en pour en demander plus. C'est donc important qu'Emmanuel Macron sache reprendre le cours de ses horloges. C'est pourquoi, je le répète, une initiative comme l'organisation d'un référendum sur la suppression de l'ISF me paraît de nature à représidentialiser Emmanuel Macron dont l'autorité, aujourd'hui, est désormais, et probablement injustement, au plus bas.
Cela dit, bonne année et surtout, bonne santé pour l'année 2019 !
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