J'avais envie de poster des photos d'Avignon. Car je pense que je commencerai mes photos du soir sur mon grenier du Faucon par Avignon.
J’écris ce billet une bière de Noël à la main. La télé est éteinte. Mon iPhone sur la chaîne diffuse des jolies chansons. Tout à l’heure « on veut des légendes » de Eddy Mitchell. La un truc japonais. C’est chouette.
Les enfants jouent à la switch. Ils en ont une à noël. Je n’y comprends rien mais eux se régalent. Je suis encore manette à la con, même si elle a un un fil. Je suis vieux. Eux sont jeunes. Et ils sont heureux. Et c’est bien.
Dans le billet originaire, j’écrivais ça.« Tout en haut du rocher des Doms (le petit enfant que j'étais l'appelait Rocher des dindons) on voit le Rhône. Aujourd'hui je l'imagine en crue. Il y a quelques jours, il était calme. En face, Villeuneuve-lèz-Avignon et le Gard nous contemple. Et on observe le Pont d'Avignon. »
Je n’ai rien à rajouter. C’est la vérité. La Tour Philippe le Bel et le Gard sont toujours en face.
Le palais des papes reste quand à lui merveilleux, imposant. J’ai posté ici une photo de ce même palais sous un arc en ciel. Il est bon en n’importe quelle saison.C’était dans ce palais, lors d’un congrès professionnel, que j’avais appris que bébé Faucon aurait un petit frère,
A part ça la fin de l’année est difficile. On ne se remet pas d’une crise majeure avec un simple chiffon imbibé de synthol. Normalement c’est plus dur que ça, plus long.Noël est une fête qui doit être belle. Pour moi, ça fait plusieurs années que c’est difficile. Mais ce n’est rien d’exceptionnel : toutes les familles du monde ont leur problèmes. Et sans doute tous les enfants ont des histoires avec leurs parents à régler, devant un psy ou ailleurs.
L’important était que mes enfants soient heureux. Mon meilleurs ami m’a dit un jour que son père lui avait « les histoires d’adultes restent entre adultes. Restez avec vos histoires d’enfants ». C’est tellement mieux. Les enfants ont été heureux.
Moi je confesse que la tristesse qui a rendu 2018 amère, et qui m’a sans doute amené dans des ornières où j’aurais pu laisser et la voiture et le conducteur, reste présente. Après il reste une croix, un mur porteur, un symbole sur lequel s’appuyer. Il reste le foyer. Les enfants. Falconette. Le reste... On verra plus tard.Bon Jovi dans mon iPhone chante « No apologies ». Pourtant le pardon est ce qui permet au monde d’avancer... mais quand on ne se pardonne pas à soi même ses propres faiblesses ?Allez. Parler de pardon sur une dernière photo que je trouve magnifique, c’est pas mal non ?