Quand on est enfant, on ne sait pas si on sera un jour papa ou maman et à qui ressembleront les enfants, et si c’est important. Philippe Claudel me fait penser au personnage de son livre J’abandonne qui, finalement, décide de continuer, pour son enfant, plutôt que de fuir cette société. Comme le fait le gros Marcel, gonflé de photocopies et de savoir inculqué, et qui, une fois bien rempli, sera voué à la poubelle, parmi les détritus où des enfants, à qui l’école est interdite, « fouillent fouillent des heures durant ». Trouveront-ils la vérité des livres ou seulement celle du silence, du grand mystère ?
(Dessin de Pierre Koppe)