C'était jusqu'à ce que nous trouvions devant notre porte un gâteau que nos voisins de quartier avaient posé là, à notre intention. C'était la deuxième fois qu'il nous faisaient ce même cadeau pour Noël. Il s'agissait d'un gâteau aux Streusel (Streuselkuchen), que nous n’avions tout simplement pas pu manger l’année précédente, car c’était de « l’étouffe-chrétien ».
Notre idée était excellente, dans la mesure où le donneur du Streusel ne serait pas de la partie, ce dont nous étions à peu près sûrs.
Avec cette hypothèse boiteuse en tête, nous avons donc apporté ce gâteau. Au beau milieu de la soirée, un autre voisin qui vivait en face de la personne qui avait si généreusement donné ce gâteau nous a dit que lui aussi, tout comme nous, l'avait refourgué pour cette même occasion.
En dépit de toute l'angoisse que ce « recyclage » avait pu suscité, nous nous sentions soulagés de ne pas être les seuls à avoir utilisé cette méthode !