Il va falloir m'y habituer. Changer mes habitudes. Mes us et coutumes. Chercher et trouver de nouvelles astuces. Un nouveau bonus, un nouveau malus. Un autre point de vue sur les gus... et un tout autre focus.
Ça ne m'inhibe pas, ça m'exhibe.
Je me réveille en me répétant : "Mundus est fabula".
Que c'est aussi fabuleux de changer de monde que de changer le monde.
C'est mon Exodus. On m'a poussé dehors et je me découvre un autre dedans. Un autre désert, un autre désir. Un abri sans aucun abri.
Le tout est de le traverser sans voir les choses de travers.
Il n'y a pas de secret : pour s'émerveiller, il faut être éveillé... les yeux ouverts, braqués sur notre destinée...
Et utiliser les mots comme armes par destination en se disant : j'aime ce qui m'arrive pour arriver à ce que j'aime.
Amor Fati veut dire que je n'ai voulu que ce que Dieu a voulu. L'accord est censé être parfait.
Ma volonté s'est accomplie en accomplissant une autre volonté que la mienne ; c'est ma façon d'épouser le ciel ou de ne pas perdre de vue l'essentiel...
Il m'a suffit de traverser la rue pour tomber dans les bras de l'infini et pour m'entendre dire que ce n'est pas fini.
Il faut sans cesse continuer le combat. Songer au plus haut et s'éloigner du plus bas...
Monter, monter, monter... quitte à se démonter ou se remonter de nouveau.
Quel violon n'a pas rêvé d'être pris pour un stradivarius ?