Ces jours-ci, on met des enfants à l’honneur : cette fille qui s’adresse aux responsables politiques à la tribune de la COP 24, ce garçon qui vend ses toiles au profit des SDF, d’autres encore. C’est un peu comme cette Zazie qui travaille depuis son jeune âge pour inventer le vaccin qui rend gentil. Elle y parvient. Et croyez-vous qu’elle en soit fière ? Eh bien non, elle a autre chose à faire.
À l’école une nouvelle arrive, sera-t-elle une bonne nouvelle ? Juju va en faire l’expérience. S’aimer soi-même, est-ce que ça passe par l’amour des autres ?
Comment faire quand « on a les luluches pleines de gratouillons » ? « On s’éternasse, on se guiguite ! » Voilà en quelques mots le récit d’un accident de la circulation, si j’ai bien compris de quoi il retournait. Pas de quoi en faire un plat : les accidentés se sont « ragapopis, aussi vite qu’ils s’étaient proupopés ».
Une scène que n’a pas pu voir la petite fille à la bulle, mais qu’on aurait pu lui raconter, à elle qu’il faut protéger et à qui on dit le monde, les rochers, les animaux, les montagnes, et qui rêve, dans sa bulle.
On espère qu’elle ne fait pas trop de cauchemars, parce que le chasseur de cauchemars va bientôt être à la retraite et personne pour lui succéder. La télévision transforme les cerveaux « en de petits grains de poussière ». Et personne ne va plus voir au cirque le dresseur de cauchemars qui sera bientôt aussi à la retraite et qui a peur de s’ennuyer.