Toi, t’es le genre de meuf à toujours vouloir faire plaisir à tout le monde. Qui passe pour la bonne copine tout le temps. Qui est disponible, même quand on ne lui a rien demandé. Tu as le “oui” un peu facile, mais tu t’en mords les doigts après. Caroline DELAFOSSE, consultante en développement personne, te donne des conseils pratiques pour apprendre à affirmer ce que tu ne veux pas…
Dire “oui” n’est pas une preuve de gentillesse
« NON » : 3 lettres, 1 mot très court et facilement appris par les enfants pour marquer très tôt leur affirmation. Pourtant, une fois adulte, ce mot s’avère beaucoup plus difficile à prononcer. Peur, culpabilité, manque d’affirmation, intention de faire plaisir… les raisons en sont multiples. Mais en fin de compte, dire « OUI » à tout est-ce une preuve de gentillesse ou de manque d’affirmation de soi ?
Tout d’abord, retiens bien l’idée que dire « NON » c’est dire « STOP », c’est se fixer des limites. Dire toujours « OUI » aux autres équivaut à se dire « NON » à soi-même, à faire passer toujours les besoins des autres avant les siens. Dire « NON », c’est donc simplement se respecter.
Dire non, c’est simplement se respecter !
tweeter3 étapes pour apprendre à dire non
1/ Pourquoi je dis facilement « OUI »
Te souviens-tu d’une situation où tu as vraiment eu envie de dire « NON » et où tu t’es entendue dire « OUI » ? On a tous à un moment ou à un autre « craqué » en n’osant pas dire « NON » pour diverses raisons :
- Difficulté à exprimer son opinion personnelle, à s’affirmer
- Peur des réactions de l’autre personne (peur de déplaire, de la blesser, d’être rejetée, de passer pour une feignante)
- Se dire que penser à soi, c’est être égoïste donc penser d’abord aux autres
- Surestimer ses capacités à tout gérer (style superwoman)
- Ou simplement par habitude (tu as toujours dit OUI jusqu’à présent)
Tu te reconnais dans certains exemples ? Voyons maintenant ce que ton attitude induit.
Dire « Non » ce n’est pas être égoïste.
tweeter2/ Les conséquences de mon incapacité à dire « NON »
Tu voulais refuser et pourtant tu as accepté. Comment te sens-tu ? Comment les autres te voient ?
- Tu es en surcharge de travail, tu travailles dans l’urgence et tu rends un travail un peu bâclé
- Épuisée et frustrée, tu ne cesses de te plaindre que l’autre (les autres) abuse(nt). Tu te poses en victime.
- Avec le stress, tu es au bord de la crise de nerfs. Tu t’approches tout doucement du burn-out.
- Tu es perçue comme trop gentille et influençable, manquant de personnalité. Tu ne te fais pas assez respecter par les autres.
- Tu n’as que peu de temps pour toi.
C’est pas terrible comme vision de soi, non ? Voici maintenant la clé pour oser dire NON une bonne fois pour toute.
Voici quelques conseils pour apprendre à dire « Non » en douceur quand on est une #Ouiaddict
tweeter3/ J’apprends à oser dire « NON »
Commence par de petits « NON » sans trop de conséquences. Pour cela, liste au préalable toutes les situations et toutes les personnes à qui tu n’oses pas dire « NON » ainsi que le degré de stress attaché à chaque réponse. Entraîne-toi d’abord à dire « NON » pour de petites choses.
Arrête d’être obsédée par le souci des autres. Apprends à identifier et à respecter tes propres besoins et tes priorités.
Ne réponds pas du tac au tac. Accorde-toi un peu de temps pour réfléchir. Evite les phrases du style « je vous dis ça tout de suite ». C’est se mettre la pression inutilement ! Utilise plutôt des phrases du type « il faut d’abord que je vérifie mon agenda ».
Évalue au préalable ta charge de travail et visualise les conséquences d’un « OUI » sur ton emploi du temps. Prévois toujours une marge de sécurité pour les imprévus.
Sois claire et ferme dans ta réponse. Utilise la technique dite du « disque rayé » : « NON, NON je ne peux pas, NON je ne peux vraiment pas ».
Quelques petits conseils en plus pour apprendre à dire « NON » en douceur quand on est une « OUI addict » :
- Évite de te perdre dans les justifications inutiles.
- Remercie l’autre de la confiance qu’il te témoigne en te demandant ce service, tout en refusant poliment.
- Fais preuve de compréhension envers l’autre et cherche éventuellement à négocier (tu peux essayer de trouver une solution alternative, un rapport gagnant/gagnant)
- Mets un terme à l’habitude ancrée que certaines choses qui ne t’incombent pas soient faites par toi, en avançant les idées de changement, de nouveauté, de renouveau, d’équilibre dans les relations…
Maintenant que tu as toutes les cartes en main… prête à dire non sans culpabiliser ? N’hésite pas à partager tes petites victoires en commentaire !
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