Le premier ministre José Socrates a déclaré que son pays voulait “être un laboratoire pour les voitures électriques”. L’accord consiste à créer les conditions nécessaires pour que la voiture électrique soit attractive, c’est à dire au même prix qu’une voiture normale et sans difficulté pour l’alimentation électrique. Le gouvernement portugais devrait encourager l’essor de ce nouveau marché par le biais de “conditions fiscales favorables”.
Des études de faisabilité d’un réseau national de stations de recharge des batteries des véhicules électriques vont être lancées. Un tel réseau suscite déjà l’intérêt de plusieurs groupes portugais prêts à rejoindre le futur consortium.
Pour le groupe Renault-Nissan, ce partenariat est un tournant de plus, le troisième après donc Israël et le Danemark, dans sa stratégie de développement d’un modèle viable de voitures électriques. Il devrait contribuer à en faire l’acteur majeur voire incontournable d’un marché qui devrait peser à terme 15% des ventes dans le monde.