Les meilleures sneakers de 2018 – n°3 : Union LA x Jordan 1

Comme chaque année, la période des fêtes est l’occasion pour nous de faire un bilan des meilleures sneakers de 2018. En 3e position : la Union x Jordan 1.

Comment réaliser un classement digne de ce nom sans évoquer la Jordan 1 ? Le choix était difficile, le modèle à été déclinée dans des miriades de colorway et ce sans compter les collaborations, néanmoins notre choix s’est arrété sur une des toutes dernières itérations de cette années.

Peu de shops peuvent aujourd’hui se targuer d’afficher une longévité aussi importante dans le milieu. Fondé en 1989 à New York par James Jebbia et Mary Ann Fusco, le magasin était le premier véritable hub d’une petite communauté d’amoureux de ce qui allait devenir bien plus tard le streetwear. Le magasin s’était ainsi spécialisé dans l’import de marques de quatre coins du monde, rassemblant des petites labels anglais aux côtés de label nippons sans oublier la jeune marque de Shawn Stussy. Eddie Cruz importa cette vision à Los Angeles en 1993 en ouvrant les portes de Union LA, entité qui a collaboré cette année avec Jordan Brand et unique Union du territoire américain.

Pour cette collaboration, les équipes Union avaient pour objectif de nous plonger dans une certaine époque bénie pour le streetwear. Nous sommes au milieu des années 80, la Jordan 1 vient de naître et le paysage du vintage fourmille de créativité dans les rues de Los Angeles et notamment au célèbre Rose Bowl Flea Market où le magasin organisa un prank pour le lancement. En tant que chineur invétéré, Chris Gibbs a ainsi voulu retrouver cet esprit de recyclage et de tissu usé sur sa collaboration avec Jordan Brand qui a dû s’adapter à ses demandes. La marque a d’ailleurs communiqué sur le fait que ses équipes avaient dû réaliser près de 9 tests différents pour obtenir le rendu altéré du canvas présent sur le col de la chaussure.

L’esprit du vintage selon Union se caractérise également pas la récupération et l’assemblage de pièces pour en créer une nouvelle. C’est ainsi de cette manière que les équipes de Union ont procédé pour construire la rencontre entre la Black Toe et la Storm Blue ainsi qu’entre une Bred et la Natural Grey. Seulement la première verra cependant le jour pour le grand public, la seconde restera limitée à la distribution au magasin de LA peut-être à cause du coût de production élevée que devait assumer la marque pour sa confection. Cette collection n’aurait pas été complète sans toute une ligne de vêtement qui a rendu hommage à tout un vestiaire basketball des 80s.