Le
ministère de la Justice anime depuis dix ans, sous le premier mandat de Cristina
Kirchner, un centre culturel sur le campus des droits de
l’homme et de la mémoire qui a été installé sur le domaine de l’ancienne Ecole
supérieure de Mécanique de la Marine (ESMA), qui avait servi sous
la dictature de prison et de centre de torture clandestins. Ce centre
est le Centro Cultural Haroldo Conti, qui dépend du Secrétariat
d’État aux Droits de l’Homme, qui a son siège dans les mêmes
locaux.
Or
les travailleurs du Centro Cultural Haroldo Conti viennent de
découvrir leur salle de cinéma vidée de son matériel. Or le CC
Haroldo Conti n’a pratiquement payé aucun des artistes qui se sont
produit dans ces murs pendant cette année ni aucun des animateurs
qui y ont mené des ateliers : la dette salariale s’élève à
3.865.333
pesos.
La
conclusion va de soi : sans matériel de projection, la salle a
cessé de fonctionner. C’est le syndicat des salariés de l’État
qui mène la lutte pour limiter les dégâts dans cette déperdition
d'infrastructures publiques et d’accès gratuit à la culture.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Página/12