Dom Ruinart Blanc de Blancs 2007

Publié le 22 décembre 2018 par Pascal Iakovou @luxsure

UN HOMMAGE AU GOÛT RUINART

2007 est une année rare en Champagne avec ses vendanges qui débutent en août. Après un printemps ensoleillé et très chaud, les mois d'été sont plutôt maussades et très pluvieux. La vendange donne des volumes faibles et des résultats inégaux, néanmoins l'année brille par la très bonne qualité de ses chardonnays.

Composé exclusivement de chardonnays issus de grands crus, dont 75% provenant de la Côte des Blancs et 25% du versant nord de la Montagne de Reims, le Dom Ruinart 2007 présente une robe lumineuse, d'un doré intense, avec de chatoyants reflets verts.

LA COMPLEXITÉ SUBLIMÉE

Le premier nez décrit une trajectoire directe à la craie, où les notes de pierre à fusil, de coquille d'huître se mêlent aux arômes fumés de tabac blond. Le second nez révèle un registre printanier porté par des notes légères de sève, de tilleul, d'acacia, d'agrumes jaunes à verts extra frais (citron vert, yuzu) ou encore de fruits verts (prune). Se mêlent à la complexité du bouquet aromatique de subtiles notes de feuille de figuier, de réglisse et de grand thé de Chine.

La bouche de prime abord onctueuse laisse rapidement place à une tension vibrante, caillouteuse et d'une intensité profonde marquée par des notes d'agrumes verts et de pamplemousse. La finale sapide et crayeuse est soutenue par une élégante amertume. Dom Ruinart 2007 est un vin dynamique, ciselé, dévoilant toute la pureté des grands Chardonnays.

LA FRAÎCHEUR DOM RUINART

La structure dynamique et ciselée de ce millésime, alliée à une belle fraîcheur, signature de la Maison, offre la possibilité de remarquables accords avec, par exemple, un millefeuille de carpaccio de Saint-Jacques et radis noir, marinade à l'huile d'olive bio première pression et agrumes verts ou un cabillaud à la vapeur de Champagne, poudré de thé Zhegiang, consommé à l'eau de mer.

Dom Ruinart 2007 se conservera avantageusement en cave pour être apprécié après plusieurs années de maturation supplémentaire. Un service à une température de 10 à 12°C, dans de grands verres à dégustation en sublimera la complexité.