C'est un roman intimiste, avec ce regard double d'une femme sur elle-même, qui ne manque pas d'humour ou de situations cocasses pour alléger le désespoir sous-jacent.
Margaret Atwood... Au-delà du regain d'intérêt pour cette auteure autour de la série la Servante écarlate (que je n'ai ni vue ni lue), ce sont les billets de Litterama qui m'ont donné envie de poursuivre ma découverte. Je sors de cette lecture un peu déçue, j'ai trouvé tout cela bien bavard alors qu'il y avait de bonnes trouvailles.
Joan vient de s'installer en Italie, après avoir simulé sa mort. A travers des flashbacks de son enfance, de son adolescence, et de sa vie d'épouse, on découvre une jeune fille obèse, constamment critiquée par sa mère, puis une jeune femme mince et séduisante, qui écrit sous un pseudo, qui épouse le premier venu et complexe d'avoir une double vie. On suit les divers épisodes d'une vie qui ne semble jamais choisie. Joan semble passer de la guerre contre sa mère à une guerre contre elle-même, nouant des relations avec des personnes qui la prennent pour une potiche ou l'humilient, revivant perpétuellement les humiliations et rebuffades de l'enfance et celles même qu'elle inflige, adolescente, à sa mère. C'est malgré elle qu'elle devient une femme de lettres en vue avec son ouvrage entre féminisme et occultisme. Toujours prête à se trahir, elle préfère fuir !
C'est un roman intimiste, avec ce regard double d'une femme sur elle-même, qui ne manque pas d'humour ou de situations cocasses pour alléger le désespoir sous-jacent.
C'est un roman intimiste, avec ce regard double d'une femme sur elle-même, qui ne manque pas d'humour ou de situations cocasses pour alléger le désespoir sous-jacent.