Outre Jean-Michel Charpentier et Clarisse Griffon du Bellay, l’exposition présente des oeuvres de Gérard Rancinan (photos et vidéos) et de Lionel Guibout. Ce dernier, comme les artistes présentés les jours précédents, a travaillé plusieurs années sur le Radeau, déclinant pour sa part diverses oeuvres (peintures, sculptures, encres, lithographies, livre d’artiste) à partir du tableau de Géricault.
Et c’est ce qui fait l’intérêt de cette exposition : voir comment un tableau du XIXe siècle, peint à une époque de troubles politiques, exprimant tout à la fois la détresse et l’espoir, le meilleur et le pire de l’humanité, peut avoir des résonances deux siècles plus tard, sachant que d’autres artistes déjà, entre 1818 et 2018, ont repris le thème, les techniques, les détails de l’oeuvre. Et comment plonger dans une telle oeuvre ne peut nous laisser indemnes.