La guerre des mots a ensuite cédé la place aux premières actions "armées" : destruction de drône, déploiement de soldats russes, survol de la région par des avions militaires russes, etc.
Aujourd'hui, le président abkhaz s'est exprimé à propos d'une éventuelle guerre avec la Géorgie qui évacue les enfants des zones sensibles :
"Nous n'excluons rien, car la Géorgie s'est adonnée au terrorisme. Et cela mène fatalement à la confrontation".
Solution que n'excluent pas non plus les États-Unis.
A l'origine du différend : l'indépendance auto-proclamée des deux républiques reconnue par Moscou et dénoncée par Tbilissi qui, aidée par les Etats-Unis, a demandé son intégration dans l'OTAN avant la fin de l'année. La course contre la montre pour l'influence dans cette région est donc engagée entre la Russie et l'OTAN.