14 ans et 1m45 mais pourtant elle a déjà tout d'une grande ! Son nom Prithika Pavade et son principal fait d'arme, être la nouvelle pépite du tennis de table français. Hier, la jeune pongiste, accompagnée de ses parents, a signé une convention de partenariat avec ICADE, groupe de promotion immobilier, dans son club " la raquette " situé à Saint-Denis. A cette occasion, Beside Sport a rencontré Prithika et a discuté de sa passion pour le ping-pong, de sa scolarité, de la Chine, de son avenir et de Paris 2024 !
Prithika, peux-tu te présenter ? Nous donner ton âge ainsi que ton palmarès ?Je m'appelle donc Prithika, j'ai 14 ans. Je fais du ping-pong dans le club " La Raquette " à Saint-Denis. Cette année, j'ai gagné les championnats d'Europe en double avec Chloé Chomis, licenciée au club de Saint-Denis également. J'ai également remporté le Top 10 Européen cadet, une compétition où se trouvaient les 10 meilleurs de ma catégorie en Europe. Je suis aussi championne de France cadette et vice-championne de France Junior, tout cela cette année.
Ton papa Vijayan est celui qui t'a donné envie de faire du ping-pong ?Oui c'est lui ! Quand il était jeune, il jouait en Inde et quand mes parents sont arrivés en France, ils ont d'abord inscrit mon frère puis ensuite moi.
En Inde, le sport le plus populaire est le cricket. Où placer le ping-pong là-bas ?Je ne sais pas trop mais disons que quand je vais en Inde, il y a beaucoup de personnes qui jouent au ping-pong. Après je pense que beaucoup plus de gens souhaiteraient jouer mais par manque de matériel, c'est souvent pas évident.
A quel âge as-tu enfin pu battre ton papa ?(Rires) Je ne sais plus mais je dirais vers 8/9 ans quand j'ai vraiment commencé à bien jouer.
Qu'est-ce qui t'a plu quand tu as découvert le ping-pong pour la première fois ?Le fait qu'il y ait différentes balles, différents effets, que je puisse m'amuser, piéger l'adversaire et surtout de gagner.
Quand est-ce que tu t'es dit que tu voudrais devenir professionnelle ?Quand j'ai vu que je gagnais de plus en plus de compétitions, je me suis dit que peut-être qu'avec plus de travail, je pourrais faire de grandes choses.
N'est-ce pas trop dur de gérer les entraînements, les compétitions et l'école ?Oui oui c'est dur ! Cela demande beaucoup d'organisation et après il faut savoir ce que l'on veut...et ensuite cela va tout seul.
Quel genre d'élève es-tu à l'école ?Je suis une très bonne élève (rires) !
Quelles sont tes matières favorites ?A l'école, c'est plutôt maths, anglais et physique/chimie.
Tu as déjà fait du ping-pong en sport à l'école ?Depuis que je suis au collège, je n'en fait plus mais en primaire, quand il y avait ping-pong, j'étais avec mon entraîneur mais pas avec les autres. Cela aurait été un peu de la triche (rires) !
Hormis le ping-pong, qu'est-ce qui t'intéresse dans ta vie d'adolescente ?J'aime bien regarder le football, je supporte le PSG. Mais aussi, passer du temps avec ma famille, sortir avec mes amis,...
Tu as eu l'occasion de te mesurer aux meilleures chinoises en 2016. Qu'est-ce qu'a la Chine par rapport aux autres pays au niveau du ping-pong ?Déjà c'est le sport le plus populaire donc ils ont plus de moyens pour pouvoir s'entraîner. En plus, ils mettent un peu plus de côté l'école alors qu'en France, cela nous prend beaucoup de temps. Et puis, dès le plus jeune âge, ils savent qu'ils veulent devenir pongiste professionnel donc il travaille le physique et plein d'autres choses à côté. J'aimerais bien m'entraîner là-bas mais seulement sur une courte période car toute une année, c'est beaucoup trop dur.
Tu assumes totalement de vouloir devenir championne olympique...et pourquoi pas à Paris en 2024. C'est un rêve auquel tu penses tous les jours en te réveillant ?Pas forcément en me réveillant (rires) mais j'y pense souvent. Mais avant de rêver des Jeux, il y a des compétitions à remporter et il faut faire étape par étape.
Tu penses avoir une carrière de pongiste jusqu'à quel âge ?Une carrière de pongiste, cela peut durer jusqu'à 30/35 ans donc encore 20 ans potentiellement (rires).
Sais-tu déjà vers quel métier tu souhaiterais t'orienter après ta carrière sportive ?J'aimerais bien faire quelque chose à côté du ping-pong, même si c'est compliqué, pour avoir tout de même une voie de secours si je n'arrive pas à percer dans le ping-pong. Mais je ne sais pas encore dans quel domaine !
Que représente pour toi le fait qu'une marque comme Icade mise sur toi ?Pour moi, c'est un vrai plaisir ! De me dire que je suis accompagné jusqu'à 2024 et même plus peut-être, c'est une motivation en plus.
Est-ce difficile de trouver des sponsors dans le ping-pong ?Et oui ce n'est pas évident de trouver des sponsors dans le ping-pong car ce n'est pas un sport très médiatisé.