Damon Albarn a qualifié l'album tant attendu « d'ode au Nord de l'Angleterre », sur lequel il a travaillé avec Tony Visconti, le producteur de David Bowie.
MERRIE LAND le premier single est une complainte douce-amère de la conscience dans la lignée blurienne de « This is a Low ».
Les paroles se lisent comme une lettre de rupture nationale pour l'ère Brexit : « Si tu pars, dis au moins au revoir. Et si tu pars, tu peux me laisser ma tasse en argent du Jubilé ? » … tout est dit, non ?
Le second single « Gun To The Head » suit le titre de l'album et est tout aussi alarmant sur l'état de l'après-Brexit britannique avec une ritournelle angoissante !
En résumé, MERRIE LAND a été écrit au cours de la période où le Royaume-Uni se prépare à quitter l'Union européenne, générant, ici, une lettre d'adieu circonspecte, une belle série d'observations et de réflexions sur la Grande-Bretagne en 2018.
C’est du Albarn pur jus avec l’apport clash et beat de ses acolytes (précurseur d’un nouveau Blur ?).