La Fédération des agents immobiliers constate que les prix "atterrissent en douceur" depuis 2005 : le rythme de progression se faisant de moins en moins rapidement. Au premier semestre 2007, ils observent une hausse des prix de 1.7% sur un an et concluent à une stagnation naturelle des prix.
La FNAIM concède quand même que le contexte ne permet pas à la demande de s'exprimer totalement. Ils réfutent toutefois l'idée d'une baisse des prix de l'immobilier de 5%, le large consensus des économistes qui se sont penchés sur la question.
Pour la fédération, il faudrait que les prix des maisons et les prix dans l'ancien baissent de 7.6 % et 12.6% respectivement au cours du second semestre, vu la croissance existant pour ces 6 premiers mois.
La thèse de l'atterrissage des prix en douceur reste donc le leitmotiv de la FNAIM.
Mais il ne faut surtout pas oublier que leur barême incorpore des prix remontant à deux ans a maximum dans le calcul. Ce barême est calculé ainsi pour ne pas effrayer les acheteurs potentiels de biens immobilier : ni à la hausse, ni à la baisse. On a du coup un secteur de l'immobilier qui, selon la FNAIM, ne peut avoir de "gap" d'humeur et on entretient les acheteurs dans leur pensée : "l'immobilier, c'est une valeur sûre" ....