A 10, le Losc donne une leçon de réalisme

A 10, -Le- Losc- Donne -Une- Leço-De -Réalisme

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Réduits à 10 dès la 16e minute ce dimanche à Nîmes, les Lillois n’en ont pas moins battu les Crocodiles dans le cadre de la 18e journée de L1 (2-3).

Avec une seule victoire lors de ses six dernières sorties en championnat, le Losc avait la fâcheuse tendance de se reposer sur ses lauriers ces temps-ci, bon deuxième d’une Ligue 1 aux élites mal inspirées. En ces week-ends tronqués où l’on ne joue pas plus de 50% des matches – sollicitations préfectorales obligent – les Dogues, eux,  accumulent les rencontres, et les points ! Tenus en échec par de fringants Rémois la semaine passée, les Lillois sont allés chercher les deux unités ainsi perdues à domicile sur le terrain de Nîmes, dimanche, pour le compte de la 18e levée.

Tout a bien commencé pour des Nordistes qui d’entrée de match ont trouvé la faille, par un opportuniste Leao (0-1, 4e). Seulement passées les premières bonnes impressions, un grain de sable va se loger dans la belle mécanique lilloise, et José Fonte, le capitaine des Dogues, de voir rouge pour des mots doux présumés à un arbitre assistant (16e). L’affaire alors semble devoir se corser pour les visiteurs, d’autant que Christophe Galtier lui aussi se retrouve prié de quitter le banc par M. Ben El Hadj.  

Au cœur de la tempête nîmoise, c’est pourtant le Losc qui parvient à enfoncer le clou juste avant la pause, sur un contre conclu par Bamba, non sans réussite (0-2, 41e). Au retour des vestiaires, Lille demeure des plus réalistes, à l’image de l’incontournable Pépé, qui en solo et en position excentrée s’en va inscrire son 12e but de la saison (0-3, 66e). L’addition, alors, est lourde et cruelle pour des Crocodiles qui s’emploient toutefois à mordre dans la foulée, sur une jolie et lointaine initiative d’Alioui – l’un des jokers du jour (1-3, 68e).

La fin de rencontre est folle et Depres, autre remplaçant côté gardois, y va lui aussi de sa réalisation, cette fois à bout portant et dans le temps additionnel (2-3, 90e+2). Cela avant de voir son ultime tentative sonner la barre transversale du but défendu par Maignan (90e+5). Ce n’était assurément pas le jour des Nîmois mais bel et bien celui des Lillois, plus que jamais premiers dauphins de l’intouchable leader parisien.   

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