Olivier Giroud
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" data-orig-size="900,512" sizes="(max-width: 900px) 100vw, 900px" aperture="aperture" />Régulièrement critiqué sur les réseaux sociaux ou dans la presse ces dernières années, Olivier Giroud se veut philosophe. « Il y aura toujours des haters », a clamé l’attaquant de l’équipe de France cette semaine, à l’occasion d’une visite à la fondation de Chelsea.
« J’ai été très surpris, dans le bon sens du terme, que Chelsea propose cela. C’est la première fois que je vois ça. » C’est peu de dire qu’Olivier Giroud était ravi de rencontrer les jeunes du programme « Chelsea Champion » cette semaine, dans le cadre d’un atelier autour de la force mentale et la pression liée aux réseaux sociaux.
Accompagné du gardien Rob Green et de la presse anglaise (le Guardian et le Daily Mirror, entre autres, ont rapporté ses propos), Giroud a pu rappeler l’importance qu’il accorde à l’équilibre psychique d’un footballeur de haut niveau. « Pour moi, la force mentale représente au moins 70, 80% des compétences d’un sportif, a-t-il avancé. Si vous n’en avez pas, vous ne pouvez pas rencontrer de succès. C’est tellement vital de nos jours que je conseillerai à tous les clubs de travailler cet aspect. »
J’ai fait ma part et tous les passants me le disent
Olivier Giroud sait de quoi il parle, lui qui a essuyé et essuie encore de nombreuses critiques sur son niveau de jeu, son manque de technique et sa maladresse devant le but, notamment sur les réseaux sociaux. « Vous pouvez lire tellement de choses horribles, même au sujet des meilleurs joueurs du monde« , a affirmé le numéro 9 de l’équipe de France, récent champion du monde sans trouver le chemin des filets.
« Il y aura toujours des haters pour dire « ‘Ah, tu n’as pas marqué’ mais je sais combien de buts j’ai mis pour la France (33, nldr) et j’espère bien passer devant David Trezeguet (34, nldr) et rejoindre le top 3. J’ai fait ma part (au Mondial, ndlr) et chaque personne que je croise dans la rue me dit la même chose. »
« En tant qu’attaquant, c’était frustrant, pour être honnête, a toutefois concédé le buteur de 32 ans. Mais si vous demandez à Harry Kane d’échanger les six buts qu’il marqués contre la Coupe du monde, il répondrait: ‘Oh oui, et prenez le Soulier d’Or aussi !’ Remporter le Mondial était un rêve de gosse. »
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