Depuis des années le CICR au Mali son soutien aux populations et concentre actuellement ses efforts sur la région de Ménaka, à l’est du pays. L’intensification des violences intercommunautaires et des opérations militaires est à l’origine de mouvements sans précédent de populations à l’intérieur de la région. Dans cette zone semi-désertique, frontalière de la république du Niger les besoins humanitaires vont croissant. Les déplacés ont tout laissé derrière eux et se sont réfugiés principalement dans les villes de Ménaka et d’Anderaboucane. Le CICR y assure des distributions d’articles esssentiels : bâche, pagnes, moustiquaires, savon, Jerrycan, ustensiles de cuisine. En parallèle, il développe des programmes de soutien à l’agriculture et au pastoralisme.
Plus d’informations sur le site du concernant la situation à Ménaka.
400 kilomètres plus à l’ouest, dans la région de Tombouctou, le CICR soutient également la production vivrière. Ici, l’agriculture constitue l’une des principales activités des populations vivant le long du fleuve Niger et autour des lacs. Ces dernières années, les agriculteurs ne tiraient pas le bénéfice voulu de leurs champs à cause de l’insécurité, la rareté des pluies et la pauvreté.Pour répondre à la forte demande des villages, le CICR apporte son soutient à quatre coopératives agricoles ainsi que aux agriculteurs les plus vulnérables à travers tout un programme de sécurité économique. Face aux besoins croissants, l’équipe sur place est actuellement en train d’ajuster ses capacités tant en ressources humaines qu’en infrastructures.