Pour la première fois peut-être, on assiste à un renversement du rapport de force, celui qui s’est établi entre le système financier et le reste de la société, et pour la première fois, face à une presse béate et acquise, on affiche une très importante critique d’un système qui, tel le lierre a vecu au detriment de la société et de l’Etat.
Des économistes montrent que l’on n’a pas redistribué aux salariés les gains de la productivité, que c’est en modérant les salaires que lon a trouvé moyen d’augmenter la profitabilite du système. Les lois de 1973 ont permis aux banques privées de prospérer au detriment de la dette publique. De même, en 2008, le sauvetage des banques s’est fait par l’endettement.
Sans l’Etat, sans ce socialisme des riches, le monde financier n’aurait pas perduré, sa « création de richesse » n’est provenue que de ce siphonnage de ressources communes. On le voit avec la sécurité sociale privée ou l’on veut nous imposer
un systeme où les frais de gestion représentent 25% pour remplacer une sécurité sociale où ils ne sont que de 2%.
La captation des journaux par un monde financier desireux d’avoir bonne presse explique labsence de critique accessible au grand public, mais qui a pu continuer d’exister parce que personne n’était tout à fait dupe.
La communication enthousiaste dans la presse n’avait pour fonction que d’occuper l’essentiel de l’espace pour rarefier l’oxygène disponible pour une autre lecture du monde.
Ce rapport de force perdure depuis des decennies, cest la première fois qu’un mouvement social tente de le renverser.