Quelque soit les mesurettes que Macron annoncera lundi soir avec l’air martial de rigueur, et les poncifs sur l’état de droit et les violences des casseurs, il est déjà mort.
Macron ce freluquet pédant restera dans l'Histoire pour avoir créé une révolte pas vu depuis 50 ans et de faire intervenir les militaires ( les gendarmes le sont) à Paris avec leur blindés contre les manifestants c’est à dire contre ses propres citoyens dont ses fonctions sont censés leur apporter protection et bien être. Il restera aussi dans l’Histoire pour son incapacité à gérer cette crise comme un digne homme d’etat, et non comme un roitelet défendant les intérêts de sa caste qu’il l’a porté sur le trône en restant cloîtré silencieux dans son palais, comme un vulgaire dictateur de république bananière. Déjà à l’étranger Macron est rayé des problèmes et on lui souhaite bien du plaisir pour parler de la grandeur et du rôle de la France dans les instances internationales. En France, la dynamique de Macron et de ses sbires de LREM est cassée ou du moins fortement ralentie. Il fait penser à Messier le PDG de VIvendi dont les projets industriels aussi prétentieux que fragiles avaient ruinés Vivendi qui était à 2 doigts du dépôt de bilan et n’avait plus de trésorerie pour payer ses salariés. Ces pairs du Medef lui on fait gentiment comprendre que ses conneries suffisaient et qu’il fallait démissionner, ce qu’il fit. On peut imaginer que la clique d’industriels qui a élu Macron est peu satisfaite de l’investissement, le chaos social affaibli la production, diminue leurs bénéfices. Ils pourraient lui faire comprendre que la fête est finie qu'il faut être adulte et responsable, quitte à faire des concession dans le cadre d’un nouveau Grenelle. Faire des concession salariales majeures tous les 50 ans ce n’est pas la mer à boire, ils savent être magnanimes.
Un autre mort c’est Mélenchon. Le théoricien auto proclamé de l’ère du peuple à bien peu été visible ces temps çi. Pour lui la révolution c’est lui qui décide quand, où est avec qui elle se produit, sinon sa Grandeur ne se déplace pas, les GJ sont trop peu conscientisés politiquement pour lui. Pourtant il a agit en proposant une motion de censure contre le gouvernement. Impressionnant. Et il l’a mauvaise, lui dont les grandes marées populaires devant engloutir le gouvernement n’ont été que des vaguelettes à peine perceptibles. Le samedi 8 décembre il ne s’est pas précipité devant les CRS et les blindés des militaires (les Gendarmes en sont) avec son écharpe de député qui lui confère la sacralité en les haranguant avec un discours hystérique dont il a le secret pour la bonne raison que Fi était en séminaire à Bordeaux pour préparer les élections Européennes. Il en est sorti vite fait pour annoncer aux journaleux qu’il se tenait toujours prêt à gouverner, car il est l’homme providentiel. Le ridicule ne tue pas. Bien que FI soit contre l’Europe des lobbys, il est important de se faire élire dans le parlement fantoche, croupion de la Commission Européenne, la soupe y est bonne parait il , et puis, ça fait des fonds pour le parti pour “continuer le combat”. Il est probable que ses effets de manche à l'Assemblée et ceux de ses acolytes et du clown Ruffin perdront de leur superbe. Mais le vieux briscard Trotskyste espère bien rafler la mise en cas d’élection législative anticipée, il se voit déjà premier ministre avec une majorité de députés LFI. Mais rien n’est moins sûr, FI a son socle stable de bobo de gauche qu’il peut difficilement agrandir et il serait étonnant que les GJ lui donnent leurs voix, car lui aussi il est l’incarnation du politicard, qui vit dans le marigot des partis depuis 30 ans.
Le facteur révolutionnaire de Neuilly a bien était absent dans les rues, on peut pas y être et être sur les plateaux télé à discourir sur la révolution prolétarienne, il faut savoir choisir. Là aussi ses prochaines prise de paroles sur la lutte des opprimés sonneront encore plus creux que d'habitude.
Mort aussi, SUD ce syndicat très à cheval sur les acquis sociaux, a dû perdre la boussole car on l’a pas vu dans les rues. Spécialiste des revendication corporatistes, il n’a pas prit le train en marche, des revendication sociales, certainement pour ne pas se mêler aux populistes moins conscientisé politiquement qu’eux...
La CGT quant à elle, elle n’est cité que pour mémoire tellement qu’elle est déjà depuis longtemps déconnecté des luttes sociales, son absence durant ce mois est passé inaperçue signe de son inexistence. Elle appelle à une grande manifestation le 14 décembre, le gouvernement certainement en tremble d’avance.
Quand au PS et aux autres hamonades (génération.s), ils sont restés dans le néant qui leur sied si bien. BFMTV a consolidé hélas haut la main sa place de télé la plus con, talonné de près par C8 où l'innommable Hanouma est parvenu à la chose incroyable de parler politique, signe avancé de la déliquescence de la pensée en France.
La frappadingue Ségolène Royale que l’on croyait déjà morte et enterrée a encore hélas quelques soubresauts, ses commentaires honteux sur l’arrestation des lycéens de Mantes resteront dans les annales de la médiocrité politique, et on hésite s’ils relèvent d’un refoulement mal traité d’une enfance traumatique avec son père militaire autoritaire, ou bien de son désir de faire des yeux doux à Manu pour entrer au gouvernement, voir y être nommer premier ministre.
Daniel Cohn Bendit, s'est enterré un peu plus avec ses propos pro Macron et anti GJ. On se demande si l’on doit mettre cela que sur le dos de la sénilité. C’est dommage, il aurait pu s’effacer de nos mémoires tête haute haute, nous laissant le souvenir joyeux d’un jeune homme joufflu narguant un CRS et non d'un vieux politicard jouant ses dernières cartes.