C’est aujourd’hui que Parrot à présenté son tout nouveau drone: ANAFI commercialisé à 699,99 €. Le packaging comprend de base la télécommande et ainsi que la housse de transport. Un rapide coût d’œil sur sa fiche caractéristiques confirme la volonté de Parrot de proposer un appareil dans les standards actuel du marché puisqu’en résumé voici les points fort:
- Vidéo 4K HDR
- Capteur 21 Mpx (Sony IMX230)
- Inclinaison de la nacelle à 90° vers le haut (contre-plongées) et 90° vers le bas
- Zoom sans perte de qualité x2
- Charge nomade par USB-C
- Autnomie annoncée de 25 minutes de vol
- Bras et hélices pliable,
- ultra compacte et housse de transport incluse
- Télécommande Skycontroller 3 d’une portée de 4km
- Batterie
intelligente - Vitesse max: 55 km/h
A première vue, il s’agit d’un appareil qui va venir concurrencer frontalement le Mavic Air de DJI. Mais est ce vraiment le cas? Est ce que cela va permettre au constructeur Français de reprendre des parts de marché à son concurrent chinois dominant outrageusement le marché depuis des années? Analysons la bête de Parrot en détail pour tenter de répondre à ces questions.
Le premier Bebop de Parrot s’était démarqué de la conc
urrence de par sa taille et son poids très réduit face au mastodonte que représentait le Phamtom de DJI avec ses presque 1,5 kg en ordre de vol. Mais depuis l’arrivée du DJI Mavic Pro sur le marché et ses fameux bras rétractable pour faciliter le transport, le Bebop avait soudain pri un coup de vieux. Désormais Parrot est à nouveau bien placé avec son ANAFI au petit gabarie et ses bras rétractables.
Le corps de l’appareil est constitué de carbone et de fibre de verre. Le système d’articulation permet de déplier les bras d’un coup de main en moins de 3 secondes et 20 secondes plus tard, le temps de booter et l’appareil est prêt à voler
Du côté des hélices outre le fait qu’elles soient elle aussi pliante, Parrot leur à apporter un soin particulier de manière à réduire le bruit émis par les rotors en vol (pratique pour ne pas effrayer les animaux sauvage). D’après Parrot, l’ANAFI ferait 35% moins de bruit que le Bebop 2.
Le corps de l’ANAFI est un mélange de fibre de carbone et de fibre de verre offrant une bonne résistance.
Le système de pliage des bras est plus simple que celui des DJ Mavic ce qui présente l’intéret de réduire les risques de casques et simplifier les remplacements. La contre partie, c’est que l’ensemble plié est moins compact.
Alors que le Bebop 2 atteignait les 65 km/h, le petit nouveau ANAFI ne dépassera pas 55 km/h en mode sport. L’un des points fort du Bebop était sa bonne tenue au vent, dans la mesure ou l’ANAFI en a moins sous le capot, il sera sans doute moins bon sur ce point bine que Parrot avance que leur mini drone est capable de tenir face à des bourrasques de 50 km/H
La nouvelle radio commande Skycontroller V3 a été simplifiée, sous l’antenne rabattable qui sert de support au téléphone se trouve seulement deux boutons pour déclencher la séquence de décollage / atterrissage ainsi que le bouton de retour automatique au point de départ (RTH ). Et le bouton Power? Pas besoin, dès que la télécommande est ouverte, elle s’allume et est oprationnel après quelques secondes.
Le Skycontroller renferme 4 antenne mais utilise toujours une connexion Wifi mais qui en condition optimale offre une portée de 4 Km (mais attention en France avec 100 mw autorisé en émission la portée devrait être bien moindre… ce qui n’est pas bien bloquant dans la mesure ou la loi oblige de rester en vol à vue directe soit environ 250 m max). La portée théorique à donc doublée entre le Bebop 2 et l’ANAFI. Parrot est parvenu à ce résultat grâce à un logiciel propriétaire gérant de manière optimale la connexion qui va automatiquement basculer sur les bandes les moins congestionnées. Ainsi grâce à cette connectivité Wifi modifié avec une surcouche propriétaire couplé aux 4 antennes bi-bandes (2,4 et 5 GHz), Parrot assure que cela permet de garder un flux vidéo 720p de bonne qualité de manière constante.
Selon les premiers tests réalisés par Stuff , le journaliste aurait rencontré des problèmes de connexions dès 250m.
Si la face avant du Skycontroller sans doute plus pour des raisons de coûts de production que d’ergonomie a été simplifié, la tranche semble avoir été bien pensé avec des boutons leviers au niveau des gâchettes pour ajuster la caméra.
Free Flight 6
L’application permettant de contrôler et paramétré les drones Parrot évolue en douceur avec cette V6. L’agencement de l’écran a été revu pour être plus ergonomique. Toutes les tocuhes d’actions ont été déplacés en bas de l’écran pour être accessible rapidement du bout du doigt. L’affichage de la télémétrie à l’inverse a été déplacé en haut de l’écran. La grosse nouveauté, c’est la gestion intelligente du niveau de batterie. L’Anafi est intelligent et dispose de la capacité d’évaluer de lui-même le temps qu’il lui sera nécessaire pour regagner son point de départ et ainsi revenir de lui-même si nécessaire. Autre nouveauté bienvenu, il est maintenant possible d’avoir un contrôle manuel sur le paramétrage d’image: balance des blancs, ISO, shutter speed…
Qui dit drone implique capacité de vol autonome et la possibilité de réaliser des plans automatiquement. Une fonction nommé « smart dronies » permet de réaliser des choses intéressantes tel que tourner autour du sujet. En plus des effets déjà existant, maintenant on retrouve le « Dollyzoom » qui permet un effet de travelling compensé. Les créatifs vont s’éclater grâce à la présence de modes Slowmotion x2 et hyperlapse x240.
A noté que dans Freeflight 6, les achats in-app sont toujours d’actualité et il faudra mettre la main au porte monaie pour débloquer les fonctions avancées tel que le follow-me. Si vous avez déjà acheté ces fonctions dans Freeflight Pro, il vous faudra les racheter une nouvelle fois.
Télécharger Freeflight 6 version Android sur Google Play
Le jour du lancement commercial de l’ANAFI, l’application n’était pas validée sur l’App Store d’Apple. Parrot à publié un message sur son forum avec une procédure alternative en attendant.
Anafi – Anytime, Anywhere
La particularité de ce nouveau drone réside dans sa possibilité d’orienter la caméra à 90° vers le haut pour faire de superbe vue en contre plongée.
Une possibilité inédite pour un appareil grand public plus est de cette taille. La nacelle offre une stabilisation optique sur 3 axes complété par une stabilisation numérique.
Autonomie
Le point fort de ce nouveau combo drone + télécommande c’est l’intégration du port USB-C qui va permettre de recharger l’ensemble n’importe ou il y a une prise USB disponible… De quoi le recharger facilement et relativement rapidement puisqu’il est compatible Power Delivery 24 W.
Avec une alimentation correcte, il faudra donc 1H30 pour recharger complètement une batterie.
Le niveau de batterie est indiqué par 4 LED situées sur le dos de l’appareil. En stationnaire et avec l’enregistrement 4K en cours, Parrot annonce 25 minutes d’autonomie.
Parrot passe à la 4K
Le Bebop 2 accusait le coup de l’age avec une caméra Full HD limité à 30 fps avec un petit bitrate bridé à 30 mbps. Avec l’ANAFI, Parrot adopte les standards vidéo actuel et ce petit drone à tout d’un grand puisqu’il gère les résolutions dite « 4K ». Ce dernier est capable de filmer en 4K UHD (3840 x 2160) 30p (ou à 24 FPS (4096 x 2160) pour un rendu cinématographique). Si traiter, de la 4K est encore trop lourd pour votre PC ou que vous ne disposez pas d’écran adapté, vous pouvez simplement choisir dans les réglages d’enregistrer en 1080p à 60 FPS max. Si le framerate de prime abord est limité pour les amateurs d’action filmé au ralenti, les amateurs de vidéo pourront se réconforter grâce à la capacité de filmer en HDR. Parrot assure que cela améliore grandement le rendu des scènes notamment celle en contre-jour. Il faudra donc voir en pratique ce que cela donne. A noté que le bitrate à fait un bond puisque le débit monte à 100 Mo/s. Pour les utilisateurs avancés un mode P-Log est disponible pour faciliter la postproduction. Côté stabilisation vidéo, Parrot à opté pour le mode « ceinture et bretelle » puisque le drone offre une une double stabilisation afin d’offrir une image parfaitement nette en faisant travailler la stabilisation mécanique deux axes (roulis et tangage), couplée à une stabilisation logicielle trois axes (roulis, lacet et tangage).
Pour ceux qui se pose a question du pourquoi le framerate est limité même dans les résolutions Full HD, il faudra sans doute chercher la réponse du côté du SOC ARM. Parrot précise qu’il est fournit par Ambarella sans préciser le modèle mais il s’agit probablement d’un A12S sorti en 2015.
Photographie
Le nouveau capteur Sony IMX230 de 21 Mégapixels couplé à une optique ouvrant à f/2.4 devrait permettre d’obtenir des images beaucoup plus exploitable que celle issue du Bebop qui était vraiment médiocre. Parrot propose des fonctions inédite en introduisant un zoom numérique qui selon le constructeur n’endommagera pas la qualité de l’image. Ce dernier devrait être capable de grossir l’image 2 fois en Full HD et 1,5 fois en 4K. L’application permettra de pousser l’effet de zoom jusqu’à x3 mais avec le risque de perdre grandement au niveau du piqué du cliché. En terme de longueur focale en équivalent équivalent d’un 35 mm cela permet de varier de 23 à 69 mm en mode photo et de 26-78 mm en vidéo. Concernant la sensibilité, elle est donnée pour une fourchette allant de 100 à 3200 ISO et un obturateur capable de descendre au 1/10000s. Il sera bien sur de shooté au format RAW brut.
Pour mémoire le capteur Sony IMX230 a été présenté fin 2014 et a équipé de nombreux smartphone début 2015 tel que l’Honor 7. A son lancement, le capteur était vendu 14€. Ce capteur est capable d’offrir une profondeur de couleur sur 10 bits mais l’Anafi enregistre les vidéo en H.264 8 bits. Concernant le mode HDR, il ne sera pas disponible au lancement pour les photos. Ce mode sera réservé à la partie vidéo (en s’appuyant sur deux expositions différentes)
Ci dessous un photo sample issue de l’Anafi. Sur ce lien, vous pouvez télécharger le cliché original d’une résolution de 5139 x 3584. (105Mo)
Ci-dessous une capture d’écran d’une partie de la même photo lorsqu’elle est zoomé à 100%
Prix et disponibilité
Bien que des magasins FNAC est placé des affichettes avant même le lancement officiel, le Parrot Anafi ne sera disponible que le 1er juillet au prix de 699 euros dans les magasins Fnac, Boulanger, Darty, Amazon et Parrot. C’est une première pour Parrot, il n’y aura plus deux versions différentes du pack. Alors que le constructeur avait l’habitude de faire une offre d’appel à petit prix sans télécommande (bien que quasi indispensable pour prendre du plaisir à piloter). L’ANAFI n’aura qu’un pack de base bien garnit puisqu’il contiendra le drone et sa radiocommande ainsi qu’une housse de protection. Le tout sera accompagné d’un jeu d’hélices de rechange mais aussi d’une carte SD de 16 Go.
Les reviews sur Youtube
En attendant un test complet par mes soins, vous trouverez sur cette pages quelques preview de Youtubers.
Vous trouverez également une multitude d’info dans la base de connaissance présente sur le site de Parrot.
Voici sa fiche caractéristique complète:
LES + DE CE MODÈLE Avantages – Vidéo 4K HDR 21 Mpx – Inclinaison de la nacelle à 90° vers le haut (contre-plongées) et 90° vers le bas – Zoom sans perte de qualité x2 – Charge nomade par USB-C – 25 minutes de vol – Pliable, ultra compacte et housse de transport incluse.
Le + Film 4K
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES Type Drone
Modèle Anafi
Wi-Fi Oui
Spécifités du Wi-Fi Système de transmission : Wi-Fi 802.11a/b/g/n • Fréquence de fonctionnement : 2.4 – 5.8 GHz • Distance de transmission max. : 4km
Bluetooth Non
Portée 4000 m
Hauteur de vol maxi 150 m
Réglage à distance Oui
Prise d’images Vidéo et photo
Appareil photo Oui
Spécificité de l’appareil photo 21 Mpx (5344×4016) / 4:3 / 84° HFOV Modes Photo : Single, Timer
Caméra 4K
Spécificité de la caméra Résolution vidéo : – 4K Cinema 4096×2160 24fps – 4K UHD 3840×2160 24/25/30fps – FHD 1920×1080 24/25/30/48/50/60fps – HD 1280×720 48/50/60
Vidéo en temps réel Oui
Alimentation Autonome (batterie)
Autonomie 25 mn
Charge 1.5 h
Coloris Noir
CAPTEURS ET ACTUATEURS INTÉGRÉS Microphone Non
Capteur de sol Oui
Accéléromètre Oui
LEDs de signalisation Oui
Gyroscope Oui
Magnétomètre Oui
Capteur d’ultrasons Oui
RADIOCOMMANDE Fréquence 2.4 – 5.8 GHz
PILOTAGE Commande Télécommande et smartphone/tablette
Retour d’image Sur smartphone/tablette
Lunettes FPV pour vol en immersion Vendu séparément
Fonction hover Oui
Mode Draw Oui
Mode TapFly Oui
Décollage automatique Oui
Atterrissage automatique Oui
Retour au point de départ Oui
Drone suiveur Oui
Fonction 360° Oui
Points de passage possibles Oui
Contrôle par GPS Oui
Alertes par vibreur Oui
Indicateurs LED Oui
Contrôle intelligent de l’orientation Oui
Détails Le drone ANAFI est très simple à utiliser et à piloter. De nombreuses aides au cadrage et au pilotage sont inclus (dronies automatisés) pour reproduire facilement différents effets vidéo (effet de boomerang, dolly zoom etc)
PARTICULARITÉS Assistance au pilotage La fonction Pilotage automatique et les capteurs intégrés faciliteront vos décollages et vos atterissages. Ils vous permettront de piloter le drone comme un expert.
Enregistrement des données vidéos Carte micro SD
CONFIGURATION MINIMALE REQUISE Compatibilité iOs et android
Application Free Flight 6
DONNÉES AFFICHÉES Altitude de vol Oui
Vitesse de vol Oui
Distance Oui
Force de la liaison WiFi Oui
Etat actuel de la connexion Oui
Niveau des accus de l’émetteur Oui
Niveau des accus du drone Oui
CONTENU DU CARTON Notice Oui
Autre Drone Anafi, batterie intelligente, telecommande, étui de transport, carte SD 16 GB, Cable USB-A vers USB-C, 8 pales d’hélice additionnelles, outil de montage
DIMENSIONS Poids net 310 g
Pour aller plus avant dans les caractéristiques techniques, voici une présentation réalisée par Pablo Sotes (pilote de drone chez Parrot)
Parrot peut-il revenir sur le devant de la scène du drone grand public?
Souvenez vous, Parrot avait vraiment littéralement créé l’événement il y a 8 ans en dévoilant l’AR Drone lors du CES 2010 mais depuis le constructeur à connu bien des tourmentes. Le marché du drone évoluant très rapidement, la PME Française bien qu’ayant littéralement créé le marché du multirotor grand public avec des machines facile à prendre en main et prêt à voler dès l’ouverture (RTF) n’a pas su trouver la bonne stratégie pour résister à la montée en puissance de son tout jeune concurrent Chinois né en 2006. En effet, en quelques années DJI a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable tant sur le marché du drone grand public que professionnel au point de détenir aujourd’hui 70 à 80% de part de marché. Alors comment expliqué que Parrot n’est pas su faire face? Pour en trouver la raison, il faut revenir quelques années en arrière et plus précisément au dernier lancement majeur de la marque Française qui date de fin 2014 avec le Bebop. Ce qui représente une éternité sur le marché du drone qui est encore loin d’être arrivé à maturité tant sur le plan technique que législatif.
En effet, DJI impose un rythme d’innovation très soutenu proposant de vrai nouveauté très régulièrement. Ainsi pendant ces 4 dernières années, DJI à introduit de nombreuses chose: qualité d’image accrue (résolution jusqu’en 4K, haut framerate, encodage avec un bitrate élevé, capteur 1 pouce sur le haut de gamme), arrivé des fonctions de suivi automatique (follow me), introduction des capteurs anticollision à l’avant (et même en position arrière depuis le Mavic Air), compacité facilitant le transport de l’appareil (depuis le Mavic pro avec ses bras et hélice pliante), vol en immersion (FPV) avec un système de retour vidéo HD de qualité (DJI Goggles et sa déclinaison Édition Racing (RE) compatible avec le système de transmission vidéo OcuSync transmettant un signal vidéo numérique jusqu’à 7 km avec une latence de 50 ms). Non content de se montrer innovant, le constructeur chinois surnommé l’Apple du drone, a aussi largement diversifier ses gammes venant ainsi marcher sur les plates bande de Parrot. En effet, historiquement la gamme DJI Phantom ne représentait pas une concurrence frontal pour Parrot. L’encombrement et le tarif du Phantom en faisant un appareil résolument haut de gamme adressé à une cible différente de celle du Parrot Bebop. Cependant la donne a changé quand DJI à introduit de nouvelles gammes avec le Mavic (Pro en 2016 et Air en 2018) ou encore le Spark venant s’opposer au Bebop 2 mais aussi le DJI Tello se plaçant face au Parrot Mambo FPV. En 2018, DJI propose donc des drones entrée de gamme mais aussi milieu de gamme, deux créneaux jusque là occupé uniquement par Parrot avec ses gammes mini drones + Mambo ainsi que le Bebop. Une concurrence mal venu pour Parrot qui a du réduire à peau de chagrin son catalogue déjà vieillissant au moment d’une d’importante restructuration interne (fin 2016 Parrot à du supprimer 290 postes sur les 840 que la division drone comportait). En 2017, la partie R&D a entièrement été revu forçant Parrot a abandonner certains projets et l’amenant à suspendre le lancement de produits grand public.
Alors que DJI n’a eu de cesse de se renouveler, Parrot à sembler s’enliser. En effet le Bebop lancé en 2014 a servi de plateforme commune pour tous les drones Parrot sorti les 4 années suivantes. Ainsi le SOC ARM Parrot P7 anime aussi bien les Bebop (2014) et Bebop 2 (2015) que ses déclinaisons FPV (pack 2016) et Power (pack 2017), que l’aile volante Disco (2016) ou encore que le drone pro Bluegrass (2017) dédié à l’agriculture. Pour mémoire le Parrot P7 n’est autre qu’un Cortex A9 double cœur à 800 MHz, accompagné d’une puce graphique Mali 400. (soit une configuration équivalente au smartphone / tablette de fin 2010). Cette configuration vieillissante a donc limité les capacités des appareils de Parrot. Ceci explique pourquoi Parrot n’a jamais changé le capteur de sa caméra non plus sur ses différents appareils bien que la qualité d’image des drones Parrot est toujours été leur point faible. En effet, Parrot en 2014 avait fait le parie audacieux de s’affranchir de nacelle mécanique pour miser sur une stabilisation numérique ce qui demande de la puissance de calcul embarqué pour le traitement. L’avantage réside dans le fait qu’il n’y est pas de parti mobile motorisé ce qui fait énormément gagné en terme niveau du poids de l’appareil mais aussi en solidité rendant le drone résistant au petit crash. La contre partie, une image qui souffre de déformation lié à l’objectif fish eye devant être corrigé par un traitement numérique qui dégrade la qualité perçu… A tel point que de grand site populaire tel que lesnumériques.com qualifie l’image d’exécrable dans leur test! Hormis la fiabilisation de certains composant (GPS, baromètre sur le Bebop 2), l’optimisation de l’autonomie (Bebop 2 et version Power) ou l’ajout d’un tube de Pitot (contrôleur CHUCK sur le Disco et Bluegrass), les drones de Parrot n’ont pratiquement pas évolués sur le plan matériel ces dernières années. Ceci explique les difficultés rencontrées par Parrot pour maintenir les volumes de ventes ainsi que les tarifs permettant de dégager des marges raisonnables pour Parrot.
C’est donc dans ce contexte particulièrement compliqué que le modèle ANAFI fait son apparition au catalogue de Parrot en ce 6 juin 2018. N’ayons pas peur des mots, ce nouveau drone à la lourde responsabilité de sortir la branche grand public du rouge (sur l’année 2017, la branche drone grand public à représentée 51% du chiffre d’affaire).
Que pensez-vous de l’ANAFI ? Faites nous part des points forts ou faibles que vous lui trouvez via ce sondage. et bien sur en commentaire sur le blog