À l’entrée d’une pièce, on entend une respiration, de petits cris étouffés qui font penser au plaisir d’une femme. On entre dans la pièce, les sons disparaissent progressivement et deviennent presque inaudibles. Sur le mur du fond une grande vidéoprojection qu’on a du mal à discerner du fait de son obscurité. En s’habituant au noir de la salle, on commence à voir une main, un sein, de la peau, mais rien de très net. À mesure que l’on se déplace dans la pièce, on voit le corps de cette femme bouger et on entend des sons, un souffle, un cri de plaisir, mais qui deviennent rapidement inaudibles, ils sont comme transformés, leurs vitesses varient, plus vites ou plus lentes, comme le mouvement du corps qui est rapide ou lent. On sent bien qu’il y a un rapport entre ce qu’on fait et l’image, mais on ne sait pas très bien lequel. Parfois, un flash blanc illumine l’écran, nous aveuglant et nous donnant à peine le temps de voir une femme nue.
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