Mais le plus important, me direz-vous, c’est la musique. Et le résultat atteint déjà des cimes. J’entends encore la phrase « Mais, je me trompe ou c’est Rufus Wainwright ? ». Non, ce n’est pas la légende canadienne, mais quel beau parallèle. Surtout, quel beau compliment ! Qui plus est, probablement pour l’un comme pour l’autre.
Du coup, je ne saurais dire avec précision quelles sont les réelles influences de Tamino : car elles me semblent très vaste, de la musique classique et probablement l’opéra, la musique orientale, mais aussi le pop-rock voire la musique électronique qui paraît présente même si de façon particulièrement discrète.
Bien entendu, Tamino chante, mais il joue aussi de la guitare, du piano, du clavier, du synthé, de la basse ainsi que du oud – vous savez, cet instrument traditionnel nord-africain, particulièrement typique de l’Égypte par exemple.
Mon impression sur Amir est mitigée : je trouve que c’est un bel album, a priori assez facile d’accès. Dans le même temps, je reste persuadé qu’il me faudra l’écouter davantage encore pour enfin qu’il me touche profondément.
Son apparente simplicité est finalement un trompe-l’œil : c’est une première œuvre riche et complexe, et assurément Tamino n’a pas fini de nous surprendre, en premier lieu avec ces douze chansons qui sans l’ombre d’un doute sont en train de faire de lui l’une des voix belges à suivre… Personnellement, je pense qu’il pourrait même tout simplement devenir l’une des voix européennes de sa génération !
(in heepro.wordpress.com, le 07/12/2018)
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