Paris Match a donc choisi le pire qui soit pour illustrer le mouvement des gilets jaunes : Hervé Ryssen, militant d’extrême-droite antisémite et révisionniste multi-récidiviste de la condamnation judiciaire (voir ici son dossier par La Horde). Alors, de deux choses l’une : soit le directeur de la rédaction, Olivier Royant, ne savait pas qui c’était avant de le faire paraître en Une du jour pour symboliser les gilets jaunes, et ce n’est pas réellement un journaliste, ou alors plutôt incompétent. (J’exclus d’emblée de mon accusation les photographes de terrain qui ont pris cette photo, qui n’étaient pas sensés connaitre après tout cette figure fasciste là comme nous autres, plus politisés et renseignés en la matière fécale idéologique dont il s’agit). Soit il le savait et dans ce cas, l’ignominie est signée. Comment peut-on dérouler ainsi le tapis rouge en donnant une notoriété aussi inespérée à un fasciste qui n’est mu si visiblement que par la haine des juifs ?
Pour se dédouaner, ils ont fait paraitre le communiqué que voici :
je ne sais pas ce que vous en pensez, ami.e.s lecteurs/trices, mais moi, très franchement, je trouve cela plus que léger. Et dire que c’est moi qui suit sans véritable emploi, et si précaire… Ya des coups de pieds au cul qui se perdent, Olivier. Si tu crois que tu vas t’en tirer aussi facilement. Ta réputation est faite, dorénavant.