Sous la voix de Christophe est annoncée une première partie : la jeune Agathe Bonin accompagnée d'une choriste-violoncelliste. Elle nous présente 4 chansons : trois de sa plume - "Parlez de nous", "Les Promesses" et " Personne avec qui danser" et "" - et une reprise de Nirvana "Smells Like Teen Spirit". Un entracte est alors annoncé, 20min qui en dureront plus de 40 sous les quelques cries du public (avaenit-ils peur du retard d'une certaine Lauryn Hill?). Soudain la lumière s'éteint, la musique aussi, les musiciens s'installent, le show commence. Des flashs lumineux envahissent la scène, les fans crient, Christophe apparait tout de noir vêtu en ombre derrière son décor. Le jeune homme timide révélé dans la Nouvelle Star est bien loin de cela aujourd'hui, il apparait très à l'aise sur la scène, son réel élément.
Christophe commence alors avec Copacabana, la chanson d'ouverture de son dernier disque, . Les fans du premier rang connaissent le show par coeur et entrainent la salle à se lever ou s'assoir suivant les chansons. La setlist est parfaitement dosée entre des moments doux et mélancoliques, et d'autres festifs et joyeux où le public chante et se déhanche.
Nous notons particulièrement l'attention et l'aisance de l'artiste envers son public : il rit avec eux, discute, blague (sur les maris infidèles, son pantalon trop serré ou encore sur les personnes qui n'avaient pas envie de venir) et passera pour deux chansons à travers la salle jusqu'à monter sur les sièges de la salle Pleyel. L'artiste est un véritable show-man qui ne cesse de danser et chanter.
Christophe Willem chantera bien-sûr ses grands classiques accompagné du public : Berlin, Jacques a dit, l'été en hiver, Marlon Brando, et Double-Je. Il profitera de ces moments pour remercier ses "idoles" devenues "collègues" : Zazie, Jean-Jacques Goldman, Carla Bruni ainsi que Matthieu Grelier, directeur de casting de la Nouvelle Star, présent dans la salle. Mais reprendra aussi Boney M pour "Sunny".
Pour les moments émotions il faut bien-sûr parler des interprétations de Madame en hommage à Latifa Ibn Ziaten, la mère de la toute première victime de Mohamed Merah ; Après toi ; Loue ange et Le chagrin.
Le slogan final du concert ? La vie est belle ! C'est ce que Christophe nous fait répéter avant de quitter la scène sous les applaudissements du public et ce qu'il a cherché à nous transmettre toute la soirée comme par les titres : Quelle chance ou Restart. Pour remercier ce beau spectacle le public sort ses plus belles serviettes blanches distribuées à l'entrée pour les agiter au rythme de la musique et accompagner la sortie de l'artiste.
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