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Les notes du jeudi : Stars du classique (1)

Publié le 06 décembre 2018 par Adtraviata

Décembre, le mois des fêtes, le mois où l’étoile de Noël  illumine le ciel d’une clarté particulière. Il y aura donc beaucoup d’étoiles ici en décembre, en poésie, en romans… et en musique, ce seront les stars du classique qui animeront les notes du jeudi.

Quoi de mieux pour commencer que le célèbre air extrait de Tosca de Puccini, E lucevan le stelle chanté par Luciano Pavarotti ? Cet air est chanté par un ténor au début de l’acte 3. « Le peintre Mario Cavaradossi, l’amant de la cantatrice Floria Tosca, attend son exécution imminente au Castel Sant’Angelo. Il se rappelle les moments de bonheur en compagnie de sa maîtresse, fait part de son désespoir et, dans un cri final, de son amour de la vie. »

Voici la traduction française de cet air célébrissime :

Et les étoiles brillaient,
Et la terre embaumait,
La porte du jardin grinçait,
et un pas effleurait le sable.
Elle entrait, parfumée,
me tombait dans les bras.

O doux baisers ! ô caresses langoureuses !
Tandis que je tremblais, elle libérait ses belles formes de leurs voiles
Il s’est évanoui pour toujours, mon rêve d’amour.
L’heure s’est envolée, et je meurs désespéré !
Et je n’ai jamais autant aimé la vie !

Et l’autre air « star » Nessun dorma, extrait de Turandot de Puccini, où il est aussi question d’étoiles…

« L’air est chanté par le personnage de Calaf au début du troisième acte. Plongé dans la solitude de la nuit pékinoise, le Prince inconnu attend le jour où il pourra finalement conquérir l’amour de Turandot, la princesse de glace. »

La foule :
Que personne ne dorme ! Que personne ne dorme !

Calaf :
Que personne ne dorme ! Que personne ne dorme !
Toi aussi, Ô Princesse,
Dans ta froide chambre
Tu regardes les étoiles
Qui tremblent d’amour et d’espérance…
Mais mon mystère est scellé en moi,
Personne ne saura mon nom !
Non, non, sur ta bouche, je le dirai,
quand la lumière resplendira !
Et mon baiser brisera le silence
Qui te fait mienne.

Chœur :
Personne ne saura son nom…
Et nous devrons, hélas, mourir, mourir !

Calaf :
Dissipe-toi, Ô nuit ! Dispersez-vous, étoiles !
Dispersez-vous, étoiles ! À l’aube je vaincrai !
Je vaincrai ! Je vaincrai !


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