Comme de nombreuses startups de l'InsurTech, CoverWallet a d'abord cherché à conquérir par la voie directe les PME qu'elle vise. Cependant, consciente que beaucoup de ces clients potentiels persistent à préférer passer par un intermédiaire pour leurs besoins d'assurance, elle met désormais aussi sa plate-forme à la disposition des courtiers.
Depuis ses débuts, en 2016, la jeune pousse américaine veut rendre l'accès à l'assurance plus simple pour les responsables d'entreprise. Son service, conçu comme un assistant personnel intelligent, les accompagne pas à pas dans la description de leur activité, dans la présentation détaillée des différentes couvertures dont ils peuvent avoir besoin et dans la sélection des solutions les plus pertinentes pour leur contexte, à partir d'un vaste catalogue de produits émanant des plus grands noms de l'assurance.
Rapidement les demandes ont afflué de la part de courtiers de bénéficier du même service. En l'occurrence et finalement sans surprise, ces professionnels du secteur désirent également disposer d'un outil qui leur permette de trouver rapidement tous les contrats adaptés aux circonstances de leurs clients, de souscrire en quelques instants, entièrement en ligne, et de les agréger dans un ensemble homogène, facile à présenter et gérer, sans avoir à jongler entre les applications spécifiques de chaque compagnie.
Ainsi est née l'offre « CoverWallet for Agents » qui propose aux courtiers de recevoir instantanément une liste de devis de la part d'un large panel de fournisseurs, à partir d'une même demande, accompagnée de propositions de polices prêtes à signer, pour des garanties de responsabilité civile, de protection du chef d'entreprise, de compensations des salariés… Quelques options complémentaires viennent enrichir cette base, telles que paiement échelonné, gestion documentaire unifiée, analyse de risque et évaluation de coût moyen par région et par industrie, comparaisons des sinistres entre pairs…
Aujourd'hui, il existe 40 000 sociétés de courtage en assurance aux États-Unis et la vente directe entame relativement peu leur volume d'affaires, en particulier sur le marché des PME, dont les dirigeants restent attachés à la relation avec un interlocuteur de proximité, capable, entre autres, de prendre en charge de bout en bout les sinistres qui les affectent. Mais ces acteurs, généralement mal servis par leurs fournisseurs existants (en priorité les assureurs), demandent aussi à profiter des opportunités technologiques afin de faciliter leur travail et pouvoir mieux se concentrer sur les attentes de leurs clients.