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Lundi (voir mon article d’hier), le gouvernement a autorisé la police fédérale à tirer sur des suspects en dehors de la règle de légitime défense, pendant qu’il se félicitait du bon déroulement de la réunion du G20 et tâchait d’en tirer gloire ou argument électoral.
Patatras ! La modification du protocole d’action des forces de police enfonce un nouveau coin dans l’alliance gouvernementale Cambiemos. L’une des leaders d’opinion de l’alliance, certes politiquement minoritaire en son sein, Elisa Carrió, s’insurge, parle de politique fasciste et de violation des droits de l’homme, tandis qu’un juge local de Buenos Aires interdit au gouvernement de la Ville d’adopter ces mesures pour la police municipale (qu’on appelle métropolitaine) parce qu’elles sont inconstitutionnelles.
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Ce n'est pas la première fois que la fondatrice de Coalición Cívica manifeste son désaccord avec ce gouvernement et ce président qu'elle a longtemps soutenu mais cette fois, le ton qu'elle emploie semble annoncer une menace de rupture beaucoup plus sérieuse que jusqu'à présent.Et c’est donc à nouveau la bagarre générale. L’état de grâce post-G20 n’aura pas duré 48h.
Pour aller plus loin : lire l’article principal de Página/12, qui fait sa une sur un retournement de la Cour Suprême qui vient de reconnaître qu’on ne peut pas appliquer aux condamnés pour crime contre l’humanité les mesures d’allègement de peine conçues pour les crimes de droit commun lire l’article de La Prensa lire l’article de Clarín lire l’article de La Nación