A Toi, une fois n'est pas coutume

Par Bougrenette
  Le temps pour soi, pour d’autres, soudain disparaît, mystérieusement remplacé par des obligations de dernières minutes et des souvenirs qui s’accumulent, tant de choses à faire et les heures deviennent secondes et le lendemain est déjà aujourd'hui, trop vite, plus tard, on verra, j’aurais retrouvé mon temps, ou pas, attend moi, si tu le peux, si tu le veux, savoure mon absence pour me réinventer, m’oublier ou me détester. Les jours malgré tout bordés de désirs à en gémir, à ne plus savoir comment le dire, ça reviendra, certaines choses se savourent en silence sur quelques évidences et d’autres dans un soupir, tant pis, sur ce que je ne t’ai jamais dit, des mois passés à t’espérer, parfois, cruellement, à m'en faire mal, profondément. Je tu ils se mélangent dans une confusion qui se voile la face pour ne pas voir ce qu’on se souhaite, à peine. J’aimerais tant que toi soit lui et pas un autre, retrouver dans un coin de ma vie mon vide jamais rempli, ou si mal, ou si peu. La mémoire devrait pouvoir s’effacer, bénéficier d’une corbeille ou jeter ce qui fait souffrir à l’été, quand je souffle les bougies de ton amour, tu me disais « à tout jamais » j’aimerais tant « à demain ».