Maroc : Le socialiste Réda Chami nouveau président du CESE

Publié le 04 décembre 2018 par Enjeux.info @enjeuxinfo

Le Roi Mohammed VI a reçu, lundi au Palais Royal de Rabat, Ahmed Reda Chami que le Souverain a nommé président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). Par la même occasion, le Roi, a nommé Younes Benakki, secrétaire général du Conseil.

Ahmed Réda Chami quitte ainsi ses fonctions d'ambassadeur du Royaume du Maroc auprès de l'Union européenne pour présider la destinée du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE).

Le CESE est une institution indépendante consultative marocaine créée le 21 février 2011 par dahir royal. Il a pour mission la réalisation d'études et de propositions auprès du gouvernement marocain et des deux chambres du Parlement.

Brillant cadre de la gauche socialiste marocaine qui a émergé lors de l'expérience de l'alternance démocratique en 1998, Réda Chami succède à Nizar Baraka, actuel secrétaire général du vieux parti nationaliste l'Istiqlal.

Réda Chami change ainsi ses habits de diplomate pour présider aux destinées d'un CESE dont l'avis est très écouté, aussi bien au niveau de l'exécutif que du parlement.

Les rapports du Conseil portent sur une large palette de domaines, allant des orientations générales de l'économie et du développement durable, aux questions à caractère économique, social et environnemental, en passant par les analyses de la conjoncture et le suivi de l'impact des politiques économiques et sociales, aussi bien régionales qu'internationales.

A l'occasion de cette nomination le Roi à fait part à Réda Chami de son souhait de voir le Conseil s'acquitter comme il se doit des missions qui lui sont confiées afin de renforcer sa contribution en matière de propositions et d'élaboration d'études dans les différents domaines relevant de sa compétence.

Il s'agit particulièrement de la promotion des chantiers de développement humain et durable au Maroc, la facilitation et la consolidation de la concertation et de la coopération entre les acteurs économiques et sociaux et le renforcement de la culture du dialogue dans le pays.