Dans Parce que, Sophie Calle raconte la raison qui l’a poussée à appuyer sur le déclencheur de so appareil photo. Puis la photographie se découvre dissimulée dans l’interstice de la reliure à la japonaise. En inversant ainsi le rapport de primauté naturel entre une image et les mots qui l’accompagnent, Sophie Calle soulève une réflexion sur l’influence que peuvent avoir ces derniers sur notre réception de la photographie.
L'exposition reprend la même logique de relation entre le texte et l'image, Cette fois, il faut soulever un tissu brodé du texte pour découvrir la photographie cachée. La manière dont les textes sont encadrés fait du texte une imagem une oeuvre en soi, que l'on commence à regarder, déjà, depuis l'autre bout de la pièce alors qu'on avance vers elle. Un jeu intéressant d'échelle permet également d'entrer dans des rapports plus ou moins intimes avec la photo.
LLivre relié à la japonaise
17 x 24 cm, 72 pages
32 photographies