Je visionne régulièrement nombre de films du coffret des Césars. Je suggérai, il y a quelques années, de les publier.
Cette année, je croise les chroniques de Laurent Bouhnik. Il a osé. Il est allé au bout du coffret.
Il y a dans le livre de Laurent, de quoi rire, de quoi susciter la curiosité des jeunes gens pour le cinéma, pour l'écriture, pour l'esprit critique, généreux et amoureux des choses.
Dominique Frot
"Je viens de t'envoyer un truc là, c'est des chroniques, ça prend aux tripes, faut que tu lises. Il ose, le type, c'est rare."
J'ai tendance à faire une confiance aveugle dans le choix des textes de Dominique, qui aime d'abord le vrai et le beau, ce qui nous dégonde et nous emmène hors cadre, quelque part. Le papier de sa collection transpire l'humanité. J'adore. Donc je lis. Je comprends la passion de l'auteur, son épuisement, ses déceptions. Il aime, il va jusqu'au bout, jusqu'au bout de sa démarche en tous cas : son questionnement de l'art cinématographique. Je sors de cette lecture épuisée, les yeux rougis, le cœur gros et l'envie d'aller hurler quelque part.
Note de l'éditeur