Je possède si peu
De ce qui sert à vivre.
Mon corps est né dans l’absence
Ni geste ni langue
N’ont aveuglé en lui le grand secret
Des solitudes
Je marche à sa rencontre nue
Sans le parapet des ombres fausses
A l’entour du regard
Je sais comment me dépouiller
Avec la foudre du silence
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Jacques Vandenschrick (né à Bruxelles en 1943) – Avec l’écarté
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