Imaginez… Après avoir pris rendez-vous avec le médecin qui correspond le mieux à votre pathologie et, éventuellement, sollicité un devis pour les soins que vous envisagez, vous vous rendez à son cabinet uniquement armé de votre téléphone. Avec ce dernier, à l'issue de la consultation, vous réglez votre dû d'un geste – sans contact – sur son terminal d'encaissement, matérialisé par une tablette dédiée « Albert » (dont la palette d'applications continue à s'enrichir régulièrement, depuis sa naissance en 2015).
En arrière-plan de cet acte apparemment anodin, les détails de votre assurance santé, que vous avez enregistrés au préalable dans votre porte-monnaie mobile, sont transférés au praticien. Une demande de prise en charge est alors automatiquement transmise auprès des services adéquats – sécurité sociale (Medicare) et organisme complémentaire – et, grâce à une connexion en temps réel à leurs systèmes, le remboursement des frais prévu selon votre couverture est effectué immédiatement sur votre compte.
La même simplicité est, naturellement, au rendez-vous du côté des professionnels de santé. Pour eux, les démarches administratives sont réduites à leur plus simple expression : tout est géré par le logiciel installé sur la tablette. Celui-ci fournit en outre des outils sophistiqués d'analyse commerciale et de réconciliation comptable. Par ailleurs, il s'interface également, en standard, avec les principales plates-formes médicales spécialisées du marché, pour une gestion totalement transparente de l'activité.
La solution « CommBank Health Claim » – qui laisse encore dans l'ombre quelques questions (par exemple sur la répartition des rôles entre la banque et Whitecoat) – est aujourd'hui en phase pilote, pour un déploiement réel prévu au début de l'année prochaine. À ce moment-là, elle représentera la première déclinaison dans le monde de l'expérience de paiement invisible (ou presque) popularisée par Uber dans le domaine beaucoup plus exigeant, mais aussi plus propice à ses bénéfices, de la santé.