"Je n'ai pas deux vies distinctes. J'ai une vie, et les photos personnelles
en font partie au même titre que les oeuvres de commande", dit la photographe.
Je suis en colère…
Je m'en veux, oui, je m'en veux…
j'en ai marre de toutes ces conneries de photographes stars… ça me débecquete de voir
ces expos mêlant photos de commande et photos intimes… comme ça l'air de rien.
Et tu dois regarder tout ça et t'es obligé d'avoir des émotions… et bien mes émotions à moi,
à froid, c'est la décision de ne plus aller voir d'expo photos… c'est FINI.
je m'explique… je suis revenue tout doucement à la photo… grace au numérique, la naissance
de mes enfants… je reviens à la photo après des années de recherches, d'espoirs, de projets…
j'y reviens par plaisir, par bonheur… me faire plaisir, oui, pour la première fois,
je veux arriver à me faire plaisir, à concrétiser mes projets photographiques par un livre,
des livres… tout ceci dans l'intime espoir d'avoir l'objet que je vénère par dessus tout,
un livre d'images, l'image imprimée, l'image que l'on peut visiter quand la nécéssité se fait brulante, vivante, vitale…
je suis revenue à la photo pour ça…
et là, en ce moment ces derniers mois, je refais ce parcours frénétique de tout voir,
tout toucher, me bouffer de l'image, de rattraper toutes ces années d'assoupissement…
et là j'ai déjà ce sentiment de me perdre, de perdre mon temps, de vouloir toujours trop, jusqu'à l'overdose…
avant d'en arriver à ce genre de chose, je dis STOP!! Je ne veux plus voir ces expos
de photographes stars, ces grosses structures qui nous font des rétrospectives,
des mastodontes de la photo… je n'en peux plus, ça ne m'apporte plus rien…
ça me bouffe toute cette énergie, de m'ébouir de tout,, ça me rend aigrie,
mal assurée, triste et nostalgique… NIET, plus jamais!!!
Deux panneaux révèlent la genèse du livre et des expositions "A Photographer's Life, 1990-2005",
mélangeant quinze ans de photos privées et publiques.
Présentée pour la première fois en Europe, l'exposition rassemble, à travers plus de deux cents tirages, le travail éditorial de la célèbre photographe américaine pour les magazines Rolling Stone, Vanity Fair, Vogue, mais aussi ses photographies plus intimes, de sa famille et de ses proches. Suivant un fil à la fois chronologique et thématique, l'exposition réconcilie les deux aspects de son œuvre en révélant le récit de sa vie privée en filigrane de son image publique.
Et même pas je vais vous parler du foutage de gueule de Klein avec son concours de dressage de chevaux… non mais vraiment qu'elle honte!!!
★★★★★★★
mais comme rien n'est jamais figée, qu'il ne faut jamais dire, Source je ne boirais jamais plus de ton eau, au sous sol, on découvre Sophie Elbaz…
Et là je renais de mes cendres, j'ai envie de m'approprier ces photos de m'en délecter…
L'envers de soi présente quelques-unes des séries les plus significatives du parcours photographique de Sophie Elbaz.
Photoreporter de 1986 à 1995 auprès des agences Reuter et Sygma, elle a couvert de grands événements qui ont forgé
sa vision et dont témoigne Contre toute attente, essai photographique réalisé auprès des réfugiés bosniaques.
En 1995, elle quitte la presse et découvre Cuba. Son travail sur le Garcia Lorca, l'Opéra de la Havane, rend hommage
à la résistance de ce monde replié sur lui-même. Plus récemment, elle réalise une trilogie, Aleyo, sur le Sacré, le Corps
et le Politique. Cuba devient peu à peu l'atelier imaginaire de Sophie Elbaz. Elle y trouve, matière et occasion d'une
"écriture de Soi", dévoilant non seulement l'endroit, mais aussi l'envers des choses. Dans le cadre de cette exposition,
elle présente également son premier film, qui retrace sa quête de ses origines paternelles séfarades.
★★★★★★★
Loin de moi la volonté de me permettre de critiquer
le travail de Leibovitz
ou de Klein
(dont j'avais préparé un post il y a plusieurs mois et que je n'ai jamais publié)
ou de Avedon…