C'est à chacun désormais de changer la donne.
Non pour prendre, mais pour rendre la vie bonne... plus vivante, plus vivable, plus conviviale.
Que nous disent les gilets jaunes ?
Que le moins que rien compte plus que tout quand on sait compter.
Que les zéro-virgule-quelque chose se battent quoi qu'on en dise, pour une juste cause : la justice... la justice... la justice.... envers et contre tout !
Contre l'injustice sociale : ils ne sont pas logés à la même enseigne.
Contre l'injustice fiscale : ce sont toujours les mêmes qu'on saigne.
Contre l'injustice morale : il n'y a plus que l'argent qui règne.
Les gilets jaunes en ont assez.
Surtaxés et désaxés. Ils en ont assez d'avoir assez.
Ils n'ont pas d'avenir et plus de passé...
Quant au présent, ils cherchent par tous les moyens à s'en débarrasser.
Mais la chose n'est pas aisée parce que le réel pèse de tout son poids et ils ne peuvent le dénoncer sans renoncer à leur état actuel.
C'est ce qui rend parfois leurs revendications contradictoires.
De vouloir une chose et son contraire.
Contradiction qu'ils finiront par surmonter, je l'espère, s'ils veulent vraiment refaire l'Histoire.
Tout en sachant qu'il n'y a pas de miracle, mais seulement des obstacles.
Mais ils se ruent dans la rue en se disant qu'il n'y a pas d'obstacles en vérité, et c'est ça le miracle.
Le miracle c'est de mettre fin un jour ou l'autre à cette débâcle.
Et ils ont toutes les chances de l'accomplir.
Parce qu'ils sont de plus en plus nombreux à n'avoir plus rien à craindre, plus rien à espérer... mais seulement des tables à renverser... pour rire jaune au nez de la fatalité.
Cette fatalité a plusieurs cordes à son arc : les cols blancs, les peurs bleues et les foulards rouges... qui ne sont pas disposer à voir d'autres dénouer les nœuds qu'ils ont eux-mêmes noués.
Sans oublier les merdias toujours déjà là !
Choisissez votre camp, camarade !