C’est une féministe convaincue qui aborde les questions d’actualité, la violence de genre, les difficultés sociales de l’heure, dans le répertoire de son nouveau disque, où elle reprend aussi des chansons de grands du folklore du Nord-Ouest, comme Horacio Guarany.
Comment ne pas penser à Paquita Bernardo (1900-1925), première bandonéoniste professionnelle connue, première chef d’orchestre de tango, qui accueillit le jeune pianiste Osvaldo Pugliese, au moment où il composait Recuerdo (1924). Une grande différence toutefois : Paquita était une tanguera et une portègne ; Rocío, avec ses jeans troués à la mode, est une artiste du folklore, la musique populaire des régions rurales d’Argentine.
Souhaitons-lui longue vie et ample succès ! On attend le troisième album.
Pour en savoir plus : vous connecter à la page Facebook de l’artiste lire l’interview qu’elle a accordée à Página/12